Management, participation et santé des salariés : des médecins et des salariés parlent
Auteur(s)
Actualités
Actu
Agenda
Base Doc
Toute la Recma
- 2010
- 2019
- 2018
- 2017
- 2016
- 2015
- 2014
- 2013
- 2012
- 2011
- 2010
- 2000
- 2009
- 2008
- 2007
- 2006
- 2005
- 2004
- 2003
- 2002
- 2001
- 2000
- 1990
- 1999
- 1998
- 1997
- 1996
- 1995
- 1994
- 1993
- 1992
- 1991
- 1990
- 1980
- 1989
- 1988
- 1987
- 1986
- 1985
- 1984
- 1983
- 1982
- 1981
- 1980
- 1970
- 1979
- 1978
- 1977
- 1976
- 1975
- 1974
- 1973
- 1972
- 1971
- 1970
- 1960
- 1969
- 1968
- 1967
- 1966
- 1965
- 1964
- 1963
- 1962
- 1961
- 1960
- 1950
- 1959
- 1958
- 1957
- 1956
- 1955
- 1954
- 1953
- 1952
- 1951
- 1950
- 1940
- 1949
- 1948
- 1947
- 1946
- 1945
- 1944
- 1943
- 1942
- 1941
- 1940
- 1930
- 1939
- 1938
- 1937
- 1936
- 1935
- 1934
- 1933
- 1932
- 1931
- 1930
- 1920
- 1929
- 1928
- 1927
- 1926
- 1925
- 1924
- 1923
- 1922
- 1921
- 1920
La présence de pratiques participatives et l’ouverture de la direction de l’entreprise au dialogue social génèrent un climat qui n’est pas sans effet sur la santé des travailleurs. Si l’étude présentée ici a retenu le critère de la gouvernance effective de préférence au statut juridique de l’entreprise, il n’est pas surprenant qu’au titre des entreprises sélectionnées dans la catégorie des « participatives » figurent des Scop. L’article montre d’abord dans quelle mesure une gestion autoritaire des ressources humaines et un mauvais climat social ont un impact sur la santé des travailleurs, notamment dans le registre des pathologies à composante anxio-dépressive. La question de la reconnaissance apparaît, une fois de plus, centrale. Les auteurs s’attachent aussi à distinguer les particularismes des entreprises coopératives. Au-delà de progrès humains et sociaux suggérés, le poids économique d’enjeux minimes à l’échelle microéconomique de l’entreprise atteint une importance tout autre à l’échelle nationale. A condition que les professionnels de santé en saisissent la singularité, le secteur de l’économie sociale instituée peut s’avérer un bon révélateur pour l’orientation des politiques publiques dans un contexte de globalisation.
The presence of participatory practices and the willingness of management to engage with workers’ representatives have an effect on workers’ health. The study presented here bases its criteria on the actual governance of a firm rather than its legal form, but it is not surprising that there are SCOP worker cooperatives among the firms selected for the “participatory” category. The article first of all shows to what extent an authoritarian approach in managing humanresources and poor industrial relations affect workers’ health, particularly depression and anxiety-related disorders. Personal recognition is once again a central issue. The authors also try to identify characteristics specific to cooperatives. Besides the potential for human and social progress, the minimal economic impact of the issue at the microeconomic level of the firm acquires much greater significance on the national level. If health professionals were to understand the uniqueness of the sector, the experiences of the formal social economy could help point the way for future public policy in a global economy
Fichiers
Mots clés
Thèmes
Sur le même thème
- La société anonyme à participation ouvrière (Sapo): entre centenaire et nouvel horizon
- Marx et les coopératives de production: une question de valeur
- La productivité en question. Le processus de récupération des entreprises dans la ville de Buenos Aires
- Le coopérateur ouvrier ou la signification du principe de double qualité dans les Scop
- Transmission de PME saines en Scop: quelles spécificités?