Management, participation et santé des salariés : des médecins et des salariés parlent
La présence de pratiques participatives et l’ouverture de la direction de l’entreprise au dialogue social génèrent un climat qui n’est pas sans effet sur la santé des travailleurs. Si l’étude présentée ici a retenu le critère de la gouvernance effective de préférence au statut juridique de l’entreprise, il n’est pas surprenant qu’au titre des entreprises sélectionnées dans la catégorie des « participatives » figurent des Scop. L’article montre d’abord dans quelle mesure une gestion autoritaire des ressources humaines et un mauvais climat social ont un impact sur la santé des travailleurs, notamment dans le registre des pathologies à composante anxio-dépressive. La question de la reconnaissance apparaît, une fois de plus, centrale. Les auteurs s’attachent aussi à distinguer les particularismes des entreprises coopératives. Au-delà de progrès humains et sociaux suggérés, le poids économique d’enjeux minimes à l’échelle microéconomique de l’entreprise atteint une importance tout autre à l’échelle nationale. A condition que les professionnels de santé en saisissent la singularité, le secteur de l’économie sociale instituée peut s’avérer un bon révélateur pour l’orientation des politiques publiques dans un contexte de globalisation.
Fichier attaché | Taille |
---|---|
304_076096.pdf | 195.31 Ko |