L’opportunité d’un nouveau type de société à vocation sociale : la société coopérative d’intérêt collectif
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Une « démarche collective d’innovation » a été entreprise par la Confédération générale des Scop au printemps 2000 pour accompagner la gestation de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Cette démarche a permis d’alimenter de façon continue la réflexion sur la SCIC. La notion de « plus-value sociétale », au-delà de l’expression de l’intérêt collectif, ainsi que la définition d’un objet social lié aux exigences du développement local ont ainsi été mis en évidence, suscitant de nouvelles questions sur le management et la gestion de coopératives multisociétaires. Présentant cette démarche, Lucile Manoury précise également les implications de la gestion multipartenariale du pouvoir, en particulier la nécessité d’un balisage juridique, réglementaire et statutaire. Elle montre enfin que la question de l’utilité sociale, et de sa reconnaissance, dépasse largement la réflexion menée sur la SCIC.
A collective initiative for innovation was launched by the Confédération générale des Scop (CGScop) in spring 2000 to accompany the development phase of the collective interest cooperative company. This initiative provided continuous stimulus to the thinking that went into creating the collective interest cooperative company. The idea of societal added-value, beyond the expression of collective interest, and the definition of a company purpose related to community development needs have emerged and raised new questions about the management of multi-partner cooperatives. Presenting this initiative, Lucile Manoury also points out the implications of multi-partner management of power and, in particular, the need for statutory, regulatory and legal guidelines. Lastly, she shows that the issue of social utility and its recognition go far beyond the discussion on the collective interest cooperative company.
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