Le défi coopératiste du syndicat de la typographie lyonnaise (1864-1999)
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Souvent perçue comme une alternative innovante aux dérives capitalistes, l’économie sociale et solidaire puise ses origines dans d’anciennes traditions d’entraide, renouvelées au XiXe siècle par l’émergence de groupements constitués en réaction au libéralisme post-révolutionnaire (associations, mutuelles, coopératives, syndicats). Face à l’attrait actuel du concept, il semble opportun de comprendre le contexte d’un développement qui s’inscrit dans un besoin d’organiser des solidarités. Né en mars 1864, l’exemple des ouvriers typographes lyonnais offre une approche intéressante du mouvement coopératif, en raison de son caractère précurseur et de sa longévité dans une corporation fortement structurée. Il est en outre révélateur des défis auxquels la coopération fut confrontée et de l’ambiguïté de ses rapports avec le mouvement syndical. Dans un environnement capitaliste concurrentiel, l’expérience témoigne d’un siècle de pratiques coopératives, durant lequel espoirs et idéaux initiaux de fonctionnement démocratique ont été confrontés à des difficultés de gouvernance et à la nécessité de trouver, sans cesse, un équilibre entre le respect de l’esprit militant et la maîtrise économique de la structure.
Often perceived as an innovative alternative to unbridled capitalism, the social and solidarity economy has its roots in earlier traditions of mutual aid that were revived in the 19th century by groups formed in reaction to the postrevolutionary economic liberalism (mutual-aid societies, cooperatives, trade unions). Given the current interest in the concept, it seems appropriate to consider the background to a development based on the need to organise mutual aid. The history of the Lyonnais printers’ union, which was created in March 1864, offers an interesting perspective on the cooperative movement because of the union’s pioneering nature and its longevity in a highly structured trade. It also reveals the challenges that the cooperative movement faced and its ambivalent relationship with the trade union movement. In a competitive capitalist environment, this experience reflects a century of cooperative practices during which the initial hopes and ideas about democratic management came up against governance issues and the constant need to strike the right balance between staying faithful to the movement’s ideals and running a business successfully
La economía social se ve a menudo, como una alternativa innovadora a los excesos del capitalismo. Sin embargo, ella tiene sus orígenes en las antiguas tradiciones de ayuda mutua, que se renovaron en el siglo XIX, con la aparición de grupos formados contra el liberalismo post- revolucionario (aseguradoras, cooperativas, sindicatos). Parece apropiado de comprender este concepto, tan atractivo hoy, que fue desarrollado en un contexto histórico específico, para responder a la urgente necesidad de organizar la solidaridad. La cooperativa de los tipógrafos de Lyon, fundada en 1864, constituye un ejemplo interesante, para el estudio del movimiento cooperativo, por su carácter pionero, y por su longevidad en el seno de un gremio muy estructurado. Además, este caso es significativo de los desafíos que la cooperación ha enfrentado y la ambigüedad de sus relaciones con el movimiento sindical. Esta experiencia refleja un siglo de prácticas cooperativas en un entorno capitalista competitivo. Las esperanzas iniciales de funcionamiento democrático se encuentran frente a la necesidad de mantener siempre un equilibrio entre el respeto al espíritu militante y el control económico de la estructura.
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