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Quelle contribution de l’ESS au développement des "circuits courts et de proximité"? Réflexion collaborative en ligne jusqu'à juillet

Brest métropole océane a souhaité mieux connaître la contribution de l’économie sociale et solidaire (ESS) au développement des circuits courts et de proximité par la réalisation d’une étude de 4 mois. Cette étude, conduite par Katy Joseph, dans le cadre d’un stage de deuxième année de Master à l’institut de Géoarchitecture (U.B.O.), se donne l’objectif principal de caractériser la contribution de l’E.S.S. au développement des circuits courts alimentaires et non alimentaires sur le Pays de Brest. Un espace d’écriture collaborative est créé pour cette étude afin de centraliser les données et informations collectés et produite par la groupe.

Pour une copropriété des entreprises

Nous soumettons à la réflexion collective une réforme de la propriété des entreprises, la finalité étant l’abolition du privilège-clef du capitalisme qui octroie au capital seul la totalité des moyens de production, alors qu’ils sont le résultat de la combinaison productive du capital et du travail. lors que les plans de rigueur s’abattent sur les peuples de toute l’Europe pour payer les marchés financiers, il y a urgence à sortir du capitalisme.

Introduire la coopération dans la pédagogie

L’école publique doit être le lieu où l’on apprend les enseignements fondamentaux mais sa mission civique est également de former des citoyens libres, éclairés et lucides qui sauront faire prévaloir les exigences de la raison et de la conscience face à l'état actuel de la Terre. Une éducation dans laquelle le pouvoir de chacun est au service de tous, avec au centre la coopération, peut faire se dessiner un "demain meilleur" comme étant la réunion des forces positives et constructives dont chacun de nous est pourvu. Pourtant aujourd’hui, l’école républicaine française connaît une crise de légitimité. Un article de Colibris, coopérer pour changer.

"Pratiques du don. La philanthropie en France et aux États-Unis", La Vie des idées

On a longtemps opposé les modèles de philanthropie français et américain. Pour les quatre chercheurs (Anne Bory, MCF en sociologie à Paris I ; Nicolas Guilhot, CNRS; Sabine Rozier, MCF science politique à Paris Dauphine; Olivier Zunz, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Virginie) conviés à débattre par la Vie des idées, cette opposition, trop rapidement ramenée à celle entre marché et État, ne tient plus. La France, comme les États-Unis, a encouragé, certes selon une chronologie décalée et conformément à des motivations différentes, la philanthropie privée, que celle-ci prenne la forme du don, du volontariat ou du bénévolat. Aujourd’hui, la puissance publique n’a plus le monopole de l’intérêt général, et les différences entre logiques philanthropiques, entrepreneuriales et gouvernementales tendent à s’estomper.

Banques et assureurs capitalistes interrogent le "marketing ESS"

Le think tank "LAB" (Laboratoire assurance banque), "Carrefour d'Echanges Professionnels du secteur de l'Assurance et des Services Financiers" organise 3 jours d'ateliers sur "Marketing et Economie Sociale Quelles propositions de valeurs différenciantes pour le client en assurance ?". Objectif : séduire la "génération Y" (les jeunes) en s'inspirant de la relation client des assureurs mutualistes. Très instructif.

Intergroupe "économie sociale" du Parlement européen: le bien nommé?

Pour la Solidarité publie un très intéressant compte-rendu de la 1ère réunion 2012 de l'Intergroupe "économie sociale" du Parlement Européen, le 29 mars. Marc Tarabella, co-président de l’intergroupe, y rappelle que "l’initiative pour l’entrepreneuriat social s’inscrit dans un paquet plus large nommé «Entreprises responsables» qui comprend quatre propositions :

21 mars-21 juin: "Se réapproprier l’économie: un enjeu éducatif ! L'Appel du Printemps pour une économie équitable 2012"

Remettre l’économie au service de l’intérêt général et de l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre nécessite la construction et le partage de connaissances et de savoir-faire. Construire une économie équitable est un enjeu éducatif pour sortir du tout jetable et du tous précaires. Il existe des manières de produire, d'échanger et de consommer qui créent de la richesse par la coopération et la solidarité, favorisent un développement dans le respect de l'environnement, et reposent sur l'exigence de l'émancipation au travail par la connaissance d'un métier.

La sécurité sociale, l'emploi privé ou public, ne contribuent ils pas beaucoup plus que l'entrepreneuriat social à la réduction des déficits publics?

S'il y a bien une chose qu'on ne peut dénier aux entrepreneurs sociaux, c'est bien leur art consommé de la communication. Une récente étude "d'impact de l'entrepreneuriat social" de Mc Kinsey-Ashoka fait en effet le "buzz": "l'action de dix entrepreneurs sociaux soutenus par Ashoka a été quantifiée et qualifiée par McKinsey en termes de bénéfices économiques engendrés pour la société".