Ce rapport se divise en trois chapitres. Le premier revient sur les critiques adressées aujourd’hui au PIB et développe en quoi les organisations de l’ESS, parce qu’elles affirment être d’abord au service de leurs adhérents, sociétaires ou associés, et être soucieuses des relations sociales en leur sein, ne peuvent que militer en faveur du développement d’autres indicateurs permettant de mieux évaluer la relation entre activité économique et bien-être social. Le second prend acte de la définition de l’ESS apportée par le projet de Loi-cadre qui sera débattu au Parlement cet automne. Sur ces bases, elle liste une série de travaux statistiques qui permettraient de mieux connaître le champ de l’ESS et d’identifier ses spécificités. Le troisième s’interroge sur les méthodes qui permettent d’évaluer l’utilité sociale des organisations de l’ESS, et notamment celles qui bénéficient de fonds publics.