Au Maroc, le CESE débat d’une économie sociale et solidaire
Lors de son assemblée générale du 28 janvier, le Conseil présidé par Nizar Baraka s’est penché sur les moyens de développer la croissance inclusive.
Lors de son assemblée générale du 28 janvier, le Conseil présidé par Nizar Baraka s’est penché sur les moyens de développer la croissance inclusive.
Dans ces mêmes colonnes (le journal Le Monde), le 4 juillet 2012, plusieurs grandes voix des sciences sociales demandaient au gouvernement de garantir le pluralisme au sein des institutions de recherche et d’enseignement de l’économie, pluralisme sans lequel il ne saurait y avoir, dans notre pays, un débat démocratique informé et rigoureux. Il s’agissait alors de tirer les leçons de la crise financière de 2008 qui avait montré combien pouvait être contre-productive une pensée économique trop homogène et trop sûre d’elle-même. Or nous sommes aujourd’hui obligés de constater que ces leçons n’ont pas été entendues : rien n’a changé, ni dans les programmes de recherches, ni dans l’enseignement. Cela tient à la position de monopole qu’occupent aujourd’hui les approches dite « mainstream » (« dominantes »).
Tous les jours, les 3 000 entreprises coopératives innovent et inventent des solutions pour répondre aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux de l’agriculture et de l’agroalimentaire d’aujourd’hui et de demain. A travers ces 1ers Trophées des initiatives coopératives, la coopération agricole entend illustrer ses ambitions et porter un message-clé auprès de la société : avec la coopération agricole, produisons l’avenir !
Est-il possible d’imaginer une nouvelle sorte de synthèse ou de synergie entre le mouvcement émergent des communs et de la production entre pairs (P2P production) d’une part, et les éléments novateurs du mouvement de l’économie de coopération et de solidarité qui se développent de l’autre ?
S'exprimant devant des responsables associatifs et des députés le 20 janvier, à l'Assemblée nationale, Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, a exprimé une forte exigence vis-à-vis de l'action portée par les associations dans les quartiers. "Partenaires privilégiés de la notion de fraternité", les associations sont appelées à s'interroger au regard des "nouveaux défis". Un constat qui rejoint les conclusions du récent rapport des députés Alain Bocquet et Françoise Dumas, qui invite à remettre la recherche de qualité - et donc l'évaluation et le dialogue - au cœur des relations entre les associations et les pouvoirs publics.
Les acteurs de l'économie sociale et solidaire sont de plus en plus confrontés à l'évaluation de leur utilité sociale. A l'intérieur de leur organisation, il s'agit de favoriser auprès de tous une meilleure prise de conscience de la valeur apportée à la société, point d'appui pour améliorer ensuite les pratiques. A l'extérieur, cette évaluation peut apporter une meilleure reconnaissance de leurs activités. Mais comment évaluer le lien social créé, la citoyenneté économique encouragée ou l'environnement préservé ?
Dans la majorité des programmes opérationnels Feder et FSE des conseils régionaux pour la période 2014-2020, aucune mesure ou enveloppe spécifique n'est dédiée au développement de l'économie sociale et solidaire, d'après une note de l'Avise et du RTES, publiée le 21 janvier 2015. Certaines régions, comme l'Alsace, l'Aquitaine ou l'Ile-de-France, ont toutefois une approche plus volontariste.
Tourisme social, transition énergétique et écologique, revitalisation des territoires ruraux et économie du partage : ce sont les quatre thématiques du nouvel appel à projets de l'économie sociale et solidaire (ESS), lancé par le gouvernement, le commissariat général à l'investissement et la Caisse des Dépôts, dans le cadre du programme d'investissements d'avenir (PIA).
"Ces très chères mutuelles" : c'est sous ce titre volontairement polémique que France 5 a consacré hier son "Enquête de santé" aux complémentaires. L'émission, construite autour d'un documentaire de 52 minutes puis d'un débat en direct, a abordé de vraies questions, en particulier celles du renoncement aux soins ou encore de la couverture santé des retraités.
A concept émergent, symbole fort. C'est dans l'enceinte du ministère de l'Economie qu'un séminaire sur l'économie circulaire s'est tenu le 22 janvier. Pour que sous cette appellation un brin fourre-tout fleurissent des pratiques réellement ancrées dans l'économie locale et le quotidien des Français, des collectivités s'apprêtent à accélérer la mobilisation.