CNEI

10 millions d'euros de crédits supplémentaires pour les entreprises d’insertion dans le PLF 2013

L’assemblée nationale a adopté jeudi soir les amendements augmentant de 10 millions d’euros le budget de 197 millions d’euros alloués à l’insertion par l’activité économique dans le Projet de loi de finances. Ces crédits supplémentaires seront destinés aux entreprises d’insertion et entreprises de travail temporaire d’insertion. Les amendements stipulent en effet que « la revalorisation de 10 millions d’euros de la dotation prévue serait répartie entre revalorisation du montant de l’aide aux postes et augmentation du nombre de postes subventionnés ». Le Comité National des Entreprises d’Insertion (CNEI) se félicite de cette première avancée qui devrait permettre aux entreprises d’insertion et entreprises de travail temporaire d’insertion de résister aux difficultés qu’elles rencontrent en attendant des mesures plus conséquentes en 2013.

Entreprises d’insertion en péril: la preuve par l’exemple

Benoît Hamon, ministre délégué à l’économie sociale et solidaire, est attendu par Ménage Service ce lundi 29 octobre, à Amiens. Cette entreprise, adhérente au Comité National des Entreprises d'Insertion (CNEI), qui crée chaque année de l’emploi sur des activités de ménage, nettoyage, repassage et services à la personne se trouve depuis le mois de mai dans une situation critique. Une des branches du groupe « Ménage service Professionnels » qui s’occupe de l’entretien de locaux professionnels est placée en redressement judiciaire, mettant en péril la viabilité du groupe tout entier, avec au total plus de 200 emplois concernés. La cause principale est connue, c’est la non revalorisation des financements alloués par l’Etat aux entreprises d’insertion pour assurer leur mission d’insertion.

Des membres de l'ESS estiment que le projet de loi emplois d'avenir s'est amélioré

L'Assemblée nationale a adopté en première lecture le 12 septembre dernier le projet de loi sur les emplois d’avenir pour des jeunes pas ou peu qualifiés habitant des quartiers défavorisés et dans des zones rurales reculées. Les bénéficiaires en sont principalement les associations et les collectivités locales. Une avancée pour l’emploi ? Certainement. De qualité, adapté aux besoins des associations et des publics visés ? Ce n’est pas tout à fait certain. En tous les cas, ces questions étaient au cœur des préoccupations de tous les représentants de l’économie sociale et solidaire, qui ont témoigné de leur doute sur les insuffisances de ce dispositif et contribué, pour certains, à en corriger certains aspects. Un article de Chorum Cides du 17 septembre

Emplois d’avenir et entreprises d’insertion : premier acte manqué?

L’assemblée nationale a adopté la nuit du 12 septembre le projet de loi portant création des emplois d’avenir. Ce projet de loi à destination des jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas qualifiés, venant de zones défavorisées était attendu par le Comité National des Entreprises d’Insertion (CNEI). Et pour cause : les 560 entreprises qu’il rassemble œuvrent au quotidien à la requalification sociale et professionnelle des personnes éloignées de l’emploi et parmi elles 27% de jeunes. Mais c’est aujourd’hui la déception qui prédomine dans les rangs du CNEI. Certes, les structures d’insertion par l’activité économique ont désormais été ajoutées à la liste des employeurs d’emplois d’avenir. Pour autant, cette avancée par rapport au texte initial ne permettra pas l’embauche de jeunes en difficulté par les entreprises d’insertion qui se sont vues refuser l’instauration du contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI) comme la troisième forme des emplois d’avenir, financé à 75% du SMIC.