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L'Udes présente ses priorités pour 2016 et défend la cause du patronat multiprofessionnel

Hugues Vidor, président depuis novembre 2015 de l'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (Udes), a défendu devant la presse, le 17 décembre, les priorités de son mandat et l'implication de l'Udes dans l'agenda social 2016. Il plaide en faveur d'un renforcement du poids du patronat multiprofessionnel aux côtés de l'interprofession : Medef, CGPME, UPA.

L'économie sociale au 50e congrès de la CGT

Le 50ème congrès de la confédération nationale de la CGT se tient du 18 au 25 mars à Toulouse. Ce congrès qui a lieu tous les 3 ans, est l'occasion pour le 1er syndicat de France de réunir tous ses mandataires autour d'enjeux nationaux. Cette année verra également le remplacement de son secrétaire confédéral. Le Crédit Coopératif, banque des instances représentatives en entreprises, est le seul organisme bancaire présent.Un village dédié à l'Economie Sociale et Solidaire sera initié à cette occasion. Le Crédit Coopératif, acteur de l'ESS se trouvera aux côtés d'autres entreprises partenaires telles le Groupe Chèque Déjeuner ou la Macif. Un pôle dédié aux entreprises de l'Industrie sera également ouvert.

New B : syndicats, ONG, entreprises sociales fondent une nouvelle banque coopérative en Belgique

Une cinquantaine d'organisations sociales annoncent le lancement imminent de "New B", une nouvelle banque coopérative qui se veut "transparente" et "sobre". Syndicats, ONG, organisations à but social et environnemental: ils sont une cinquantaine à avoir uni leurs efforts pour mettre sur pied une nouvelle banque coopérative.

Caisse Desjardins : "nous finançons la transformation sociale"

Institution phare à la fois de Desjardins et de l’économie sociale, la Caisse doit sa naissance, son développement et une bonne partie de sa capacité d’action à son enracinement syndical, lequel se concrétise par un fort engagement du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) et un engagement indéfectible de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Plus de 612 syndicats et fédérations syndicales sont des membres solidaires de la Caisse. Surtout détenteur d’épargne, le mouvement syndical contribue par ses choix de placement socialement responsable à soutenir 612 coopératives ou fédérations coopératives, 967 associations à but non lucratif (OBNL) et 299 organismes culturels incorporés sous l’un ou l’autre des statuts : coopératif ou OBNL.

Journée d'action du 5 mars contre l'Accord Sécurisation Emploi : Les Petites et Moyennes Mutuelles et les Mutuelles de France se mobilisent pour un vrai droit à la santé pour tous

L'ADPM apporte son soutien à la journée d'action du 5 mars organisée par différentes forces sociales contre l'accord de sécurisation emploi. Elle appelle ses mutuelles adhérentes à participer massivement aux rassemblements organisés dans leurs territoires, et à continuer d'interpeller les élus et les partenaires sociaux.

La CGT de Goodyear veut créer une Scop pour sauver le site d'Amiens

Les délégués CGT de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord (Somme), accusés ces dernières semaines d'avoir provoqué par leur intransigeance la fermeture du site, devaient annoncer, mardi 26 février, leur intention de créer une Société coopérative et participative (Scop), afin de sauver une partie de l'activité du fabricant américain de pneus. "Nous allons demander à la direction de Goodyear que les salariés puissent reprendre à leur compte la production de pneus agricoles", précise Mickaël Wamen, le leader controversé de la section locale du syndicat. "Cette activité est en effet très rentable et n'a aucune raison de fermer", ajoute-t-il.  Goodyear se porte bien et n'a aucune raison de fermer l'usine d'Amiens-Nord, selon la CGT. Selon la CGT, cette reprise en Scop pourrait permettre de sauver environ 800 emplois sur les quelque 1 200 que compte encore l'usine.

Le syndicat ELB attaque la coopérative Lur Berri

La coopérative Lur Berri et ELB (Euskal Herriko Laborarien Batasuna, Confédération paysanne du Pays basque) ont des vues diamétralement opposées sur l’agriculture. Ce n’est pas nouveau, mais les positions s’éloignent encore avec le scandale de la fraude sur la viande de bœuf qui ricoche du Royaume-Uni jusqu’à Aïcirits, en passant par Castelnaudary. Hier, à l’appel d’ELB, 70 éleveurs ont déployé matériel, animaux et banderoles devant le siège de la coopérative. Leur but, au-delà de l’affaire qui agite ces jours-ci l’industrie agroalimentaire : rappeler les méfaits d’une course aux prix bas dans laquelle s’est lancé Lur Berri. « Les premiers touchés par cette politique, ce sont les consommateurs et les éleveurs. Ceux qui sont censés valoriser nos productions font le contraire », dénonce Jean-Paul Duhalde, qui a pris la parole pour les manifestants. « Lur Berri est devenu une machine énorme, démentielle. À la dernière assemblée générale, on a parlé des résultats et du chiffre d’affaires qui a doublé, mais pas des prix payés aux producteurs ! » Le constat est pour eux très simple : la coopérative s’enrichit et les paysans s’appauvrissent.