épargne

La loi Pacte précise et complète la loi ESS de 2014

La Loi Pacte, si elle a d’emblée été conçue de manière à ne pas interférer avec les modalités propres à l’ESS, vient toutefois apporter des précisions à l’article 2 de la loi ESS de 2014 en identifiant des domaines supplémentaires d’activité relevant de l’utilité sociale : la culture, la transition énergétique et écologique et la solidarité internationale.

Aspe solidaire : une banque villageoise qui prête à taux zéro

C’est une autre manière de reprendre le contrôle de son épargne. Les habitants de la vallée d’Aspe, près de la frontière espagnole, ont décidé de se mobiliser pour relocaliser l’économie et créer des emplois. Leur association Aspe solidaire collecte l’épargne des habitants afin de financer des activités dans la vallée. Et d’enrayer la désertification. L’économie par les citoyens et au service des citoyens.

Le livret de développement durable pour financer l'ESS?

[...] Actuellement, l'ESS ne profite pas des fonds de l'épargne réglementée (livret A et LDD), comme l'a montré le rapport de Pierre Duquesne remis au gouvernement le 20 septembre. [...] Parmi les options proposées, il y a la possibilité à partir du doublement du livret de développement durable (LDD) de consacrer 100 millions d'euros aux fonds propres de ces entreprises et encore 400 millions pour régler leur endettement"

Réindustrialiser les territoires... chiche! Par Genevièvre Gaillard, Gérard Andreck, Marc Desforges et Frédéric Gilli

Le chômage augmente, les grands groupes préparent des réductions d'effectifs, la consommation baisse... Malgré ces annonces déprimantes il est possible de réindustrialiser. Première bonne nouvelle : il y a beaucoup d'argent disponible ! Faute d'avoir confiance en l'avenir, les Français sont précautionneux : le taux d'épargne atteint 17% des revenus, niveau record. Par rapport aux dernières années, voilà 25 milliards d'euros disponibles en plus pour les investissements. Faisons en sorte que cet argent profite au pays. Deuxième bonne nouvelle : beaucoup d'épargnants seraient heureux que leur argent soit investi dans leurs territoires et certains acteurs financiers sont prêts à jouer le jeu. Proches des gens, des territoires et des entrepreneurs, les banques mutualistes et mutuelles d'assurance peuvent être les "pionniers" de cette réorientation. D'abord leurs liens avec l'économie sociale et solidaire les rendent sensibles aux modèles décentralisés. Ensuite l'organisation de leur capital les soustrait aux contraintes de rentabilité des banques cotées. Ils sont très capables d'accompagner le développement à moyen-terme des territoires et des entreprises locales.Troisième bonne nouvelle : le tissu des PME locales est un relais durable de croissance.

AP2E analyse le "ratio investissement en local des dépôts bancaires locaux": les pauvres épargnent pour les riches

Agir pour une économique équitable publie sa lettre d'information de mars-avril. Avec le rappel de sa campagne pour la reconquête du pouvoir des sociétaires dans la bancassurance et  le projet de loi de loi pour la préemption des salariés en cas de cession de leurs entreprises, elle livre une intéressante analyse par département de l'épargne collectée et des investissements réalisés localement par les banques : "la progression des dépôts des citoyens a  été plus importante que la progression des crédits accordés par les banques."