justice

Les agriculteurs sont-ils traités justement par leur coopérative ?

Grâce à l’analyse des résultats d’une étude exploratoire menée auprès de 534 adhérents d’une coopérative agricole polyvalente du sud de la France, cet article entend montrer la pertinence du concept de justice organisationnelle dans la compréhension de la relation qu’entretiennent les adhérents avec leur coopérative. Il présente également un état des lieux des perceptions qu’ont les adhérents de la justice, d’où il ressort que les relations avec les représentants de la coopérative sont jugées positivement, alors que les questions de participation et de rémunération génèrent un plus grand sentiment d’injustice.

Numéro de revue: 
336
Année de publication: 
2015
Auteur(s): 
Valérie Barraud-Didier, Marie-Christine Henninger et Geneviève N’Guyen

L’économie sociale et solidaire : un enjeu pour les droits de l’Homme

Coopératives, mutuelles, associations : le devenir de l’économie sociale et solidaire est au cœur des mutations induites par les bouleversements mondiaux contemporains sous l’aiguillon des politiques européennes, ce secteur est confronté à l’extension du domaine marchand et à des restructurations économiques et juridiques incessantes. Son avenir reste conditionné par des débats sociaux, économiques et politiques engagés de longue date qui prennent aujourd’hui une acuité nouvelle, et par l’investissement d’un nombre toujours plus important d’acteurs – certains sociaux et d’autres pas. Il s’inscrit dans les réflexions sur des solutions alternatives, visant à une citoyenneté élargie qui adjoint au domaine civique et politique les dimensions économique et sociale. Un texte de Dominique Guibert pour la LdH.

Les employeurs de l’économie sociale contre la contribution à l’aide juridique

(Un article du Progrès, le 12 décembre). Après la mobilisation des syndicats ouvriers et de la magistrature contre la contribution à l’aide juridique, c’est l’association des employeurs de l’économie sociale (AEES) qui proteste à son tour. Depuis le 1 er octobre, cette taxe de 35 euros est due par toute personne qui intente une action en justice en matière civile, sociale, rurale ou prud’homale. Pour l’AEES, cette taxe « remet en cause le principe de la gratuité de la procédure en matière de justice du travail et d’égal accès à la justice ».