Croix-Rouge

Les associations d’aide alimentaire manquent de ressources

Après deux années de crise sanitaire, la hausse du coût de la vie est passée au premier rang des préoccupations des Français. Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, l’inflation, qui dépasse 5 % en mai 2022 selon l’INSEE, touche plus particulièrement les prix des produits alimentaires de première nécessité et ceux de l’énergie. Cette situation devient critique pour les catégories sociales précaires qui font de plus en plus appel à l’aide alimentaire. Ce phénomène touche désormais une part croissante de la jeunesse, notamment étudiante.

De la créativité associative

Le dossier de ce numéro 344 est issu de la rencontre 2015 du Riuess (Réseau inter­ universitaire de l’ESS) à Reims. Les trois articles qui le composent, introduits par Monique Combes-Joret et Laëtitia Lethielleux, s’intéressent à la tension entre créativité et normalisation dans les associations du secteur social et médico-social. L’action sociale représente 40 % des emplois de l’ESS et la santé près de 8 %, dont 95 % dans les associations. L’action sociale est l’une des rares activités où l’ESS est majoritaire, avec plus de 60 % des emplois du secteur.

Etre ou ne pas être une association gestionnaire d’établissements ? Le cas de la Croix-Rouge française

Cet article pose la question des outils de gestion « embarqués » dans les structures de l’ESS (et plus précisément au sein du secteur associatif) et de leur compatibilité ou non avec les principes de celles-ci. Il vise à combler un manque dans les études disponibles sur les entreprises de l’ESS, notamment les associations employeuses, en observant les usages qu’elles font de ces outils et les effets produits sur leurs membres tant bénévoles que salariés.
Au travers d’une étude de cas de la Croix-Rouge française (18 000 salariés, 56 000 bénévoles et 600 établissements sociaux et médico-sociaux en 2014), les auteures montrent que le recours à des outils de gestion de la performance économique ne pose pas simplement une question de légitimité, mais bien une question d’identité organisationnelle.

Numéro de revue: 
344
Année de publication: 
2017
Auteur(s): 
Monique Combes-Joret, Laëtitia Lethielleux

Appel à prix de recherche de la Fondation pour le lien social-Croix-Rouge française, jusqu'au 15 décembre 2012

Destiné à récompenser des travaux innovants en rapport direct avec les problématiques soulevées par les situations de solitude et d’isolement, l’appel à candidatures s’adresse à tout chercheur ayant obtenu son doctorat dans l’une des disciplines suivantes : Sciences Humaines et Sociales, Sciences Politiques, Philosophie, Economie, Santé, Sciences de l’Education. Le dossier de candidature est téléchargeable sur la page internet de la Fondation .

Sodiaal et Candia, solidaires du peuple Massaï

En soutien aux victimes de la crise alimentaire dans la Corne de l’Afrique, Sodiaal, 1ère coopérative laitière française, s’engage aux côtés de la Croix-Rouge française. Afin de venir en aide aux peuples Massaïs dans le nord de la Tanzanie, un programme est mis en œuvre par la Croix-Rouge française pour sortir durablement de la crise alimentaire ces populations qui vivent dans l’un des pays les plus pauvres du monde.

LE SENS DU TRAVAIL À LA CROIX-ROUGE FRANÇAISE Entre engagement pour la cause et engagement dans le travail

Au travers de la perception des salariés et des bénévoles de la Croix- Rouge française (CRF), l’article met en évidence les tensions et les ambivalences du « sens du travail » dans les organisations de l’économie sociale et solidaire. Pour les salariés qualifiés, travailler à la CRF est clairement un choix rationnel, tandis que pour d’autres (qualifiés ou non), c’est un choix contraint par l’absence d’alternative sur le marché du travail local. Pour les bénévoles, le sens de l’engagement à la CRF est résolument pluriel (entre vocation, carrière et quête identitaire) et fortement lié à leur trajectoire personnelle. Un sentiment est au contraire largement partagé par tous les bénévoles, les élus comme ceux de terrain : celui d’être soumis, dans leur travail quotidien, à une exigence de professionnalisation de plus en plus forte et à des contraintes très proches de celles des salariés (charge de travail, flexibilité, respect de normes).

Numéro de revue: 
323
Année de publication: 
2012
Fichier attachéTaille
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Auteur(s): 
Monique Combes-Joret et Laëtitia Lethielleux

Prix de "recherche" de la Fondation pour le lien social, jusqu'au 31 déc 2011

Un prix de 10 000 euros sera décerné à un « travail de recherche innovant dans le domaine des sciences humaines et sociales » en rapport avec le lien familial et devra avoir pour toile de fond, la lutte contre les « différentes d’exclusion, de précarité et de vulnérabilité » ; Le prix récompensera un chercheur ayant obtenu son doctorat depuis au moins cinq ans.