Quand l’alimentation se fait politique(s)
Ève Fouilleux et Laura Michel (dir), Presses universitaires de Rennes, 2020, 349 pages
Ève Fouilleux et Laura Michel (dir), Presses universitaires de Rennes, 2020, 349 pages
A l’occasion de la troisième Semaine de la coopération agricole qui s’est tenue en mai 2017, Coop de France a lancé une déclaration d’engagement des coopératives pour développer les filières biologiques, en garantissant la valorisation et la traçabilité de leurs produits.
L’open hardware, qui permet aux passionnés de technologie de construire eux-mêmes leurs robots, leurs smartphones ou leurs voitures, intéresse un nouveau public : les agriculteurs. Grâce à des plans accessibles librement sur Internet, ils peuvent fabriquer des machines agricoles moins chères que celles qui sont disponibles dans le commerce.
[...] Avec ses champs couverts d'arbres ronds et luisants, la région de Rio Real, à 250 kilomètres au nord de Salvador, domine la production d'oranges de l'état de Bahia, deuxième fournisseur brésilien d'agrumes. Une bonne partie provient de l'agriculture familiale, soutenue par les coopératives. "J'étais allergique au produit chimique que je pulvérisais. C'est l'association qui m'a donné l'idée de passer au biologique, en utilisant par exemple de la décoction de manioc comme herbicide", raconte Nelson Borges da Cruz, qui exploite quatre hectares d'orangers associés à du manioc, du maïs et des haricots.Coopealnor l'a également aidé à trouver des débouchés pour ses fruits biologiques. Il les écoule à 650 réais la tonne (200 euros) au lieu de 550 réais actuellement pour des agrumes conventionnels.
Lancée par la Drôme et développée par le Puy-de-Dôme, ce dispositif permet à la restauration collective de se fournir localement à travers de marchés adaptés. Mutualisée, la plateforme sera adoptée par une trentaine de départements. La démarche a reçu le soutien de Stéphane Le Foll, Fleur Pellerin et Cécile Duflot.
L’agriculture biologique s’est installée durablement dans le monde de la production et de la consommation. Elle représente un levier majeur pour répondre aux enjeux socio-économiques et environnementaux des territoires : relocaliser la production et l’emploi, développer les circuits de proximité, réduire l’empreinte écologique, satisfaire la demande des consommateurs, etc. Mais comment passer de l’idée au projet de territoire ? Comment rassembler au-delà du monde agricole ? Comment aborder la question de l’accessibilité pour tous ? Comment développer de nouvelles formes d’organisation capables de renforcer son utilité sociale ? Elus, agriculteurs, membres associatifs ou de collectivité, conseillers dans une organisation agricole ou environnementale, ce colloque s’adresse à tous les acteurs du développement durable. Pour vous accompagner, des acteurs témoignent de leurs initiatives, qui vous donnent les clefs pour réussir à mettre en œuvre un véritable projet de société, durable et solidaire.
Le séminaire de restitution des travaux de la « recherche-action » de la FNAB sur l'organisation économique des producteurs bio aura lieu le 21 mai à AgroParisTech, 16 rue Claude Bernard dans le 5ème arrondissement de Paris. Un événement important au moment où s'élabore le programme Ambition bio 2017.
La Fédération nationale de l'agriculture biologique (FNAB) vient de publier un cahier thématique de témoignages et expériences issues de son réseau. Définir ce que l'Économie Bio apporte à ses acteurs - producteurs, consommateurs, citoyens, territoires - est une question essentielle si l’on souhaite développer de façon pérenne l’agriculture biologique.
Union Bio Semences, la première usine de céréales biologiques d’Ile-de-France, a été inaugurée à Maisse, près de Milly-la-Forêt. Pour la région parisienne, c’est une étape très importante dans le développement du bio : c’est la première coopérative pouvant fonctionner à grande échelle et pouvant stocker une grande quantité de graines, avec un potentiel de développement important. En 2011, 2800 t de céréales, comme du soja, du maïs, du blé ou encore du lin, cultivées par des agriculteurs biologiques d’Ile-de-France, mais aussi de Bourgogne, de Normandie et de Picardie, y ont été triées. A terme, la production sera multipliée par dix, avec une capacité de 26000 t.
La Fédération nationale des coopératives d'utilisation de matériel agricole (FNCUMA) publie un intéressant 12 pages sur les "circuits courts". Circuits courts/circuits de proximité, comment s’y retrouver ? «Un intermédiaire au plus entre producteur et consommateur » : voilà la définition des circuits courts la plus couramment utilisée. Cette formulation ne prend pas en compte la dimension locale – pourtant essentielle – et c’est pourquoi beaucoup lui préfèrent l’expression de «circuits de proximité». Dans ce dossier, nous considérons que les circuits courts se rapportent à l’ensemble des démarches qui visent à limiter les intermédiaires et les distances entre producteurs et consommateurs.