sanitaire et sociale

Quelle place pour les travailleurs associatifs dans le « monde d’après » ?

Les salarié-e-s associatifs de la branche sanitaire et sociale a crise sanitaire ont été en première ligne pendant la crise sanitaire qui a débuté au printemps 2020. Oublié-e-s des négociations engagées pour revaloriser les carrières dans la fonction publique, le secteur est confronté à une crise profonde de recrutement selon les déclarations des principales fédérations et organisations d’employeurs. Loin des incantations sans lendemain pour le « monde d’après », il semble que cette crise  constitue surtout une opportunité historique d’accélérer des restructurations radicales, dont le projet d’une convention collective unique pourrait constituer la pierre angulaire.

 

Numéro de revue: 
364
Année de publication: 
2022
Auteur(s): 
Matthieu Hély

Les nouveaux chiffres du secteur sanitaire et social

Le centre de ressources DLA Solidarités-Santé, en partenariat avec Recherches & Solidarités, a publié en septembre le bilan de l’emploi dans les  associations et les fondations du secteur sanitaire et social, portant sur les données 2020 :
• Le secteur sanitaire et social privé non lucratif (associations et fondations) regroupe 1,11 million de salariées dans près de 35 900 établissements employeurs et pèse 25,3 milliards d’euros en masse salariale, soit 60 % de la masse salariale du secteur privé non lucratif.

Décentralisation et réforme de l'Etat: Les priorités de l'Uniopss pour les 5 ans à venir

Dans la continuité de sa plateforme pour la campagne de l’élection présidentielle, l’Uniopss interpelle le nouveau gouvernement, en communiquant ses Préoccupations prioritaires pour les 5 ans à venir. Dans le secteur de la Décentralisation et réforme de l'Etat, l'Uniopss définit les priorités suivantes : 

1. Faire le bilan de la réforme de la loi du 21 juillet 2009 portant création des ARS

Repères sur le secteur associatif sanitaire et social - Juin 2012

Les salariés du secteur associatif sanitaire et social sont au nombre de 999 306 à la fin 2011 (il ne s’agit pas d’emplois en ETP, car les temps partiels sont significatifs dans certaines composantes, notamment l’aide à domicile). Ces emplois sont percutés de manière variable par les effets d’une conjoncture qui de fait pèse différemment selon les sous-secteurs, malgré une tendance générale au resserrement des contraintes.

La place du secteur associatif et de l’action sociale dans l’économie

La place du secteur associatif et de l’action sociale dans l’économie. Deux dimensions de la vie sociale à l’aune des comptes nationaux. Par Mélanie Vanderschelden, division Synthèse générale des comptes, Insee

Les institutions sans but lucratif au service des ménages employaient 900 000 personnes en 2008, soit 3 % de l’emploi total. Elles ont versé 23 milliards d’euros de rémunérations et acheté pour près de 17 milliards d’euros de biens et services (y compris investissement). Ce faisant, elles ont produit et distribué gratuitement ou presque des services pour un coût de 40 milliards d’euros. La moitié de ces services relève d’activités d’enseignement et d’activités récréatives, sportives et culturelles, l’autre moitié relève de l’aide aux personnes handicapées et en difficulté. Mais la production d’action sociale correspond plus généralement à l’aide à l’ensemble des personnes fragiles ; elle s’élève en France à 62 milliards d’euros, car elle est aussi le fait d’autres acteurs de l’économie et couvre aussi d’autres publics, en particulier les personnes âgées. Les bénéficiaires, hébergés, accueillis à la journée ou pris en charge à domicile, financent 30 % du coût de l’action sociale.