circuits courts

Quelle contribution de l’ESS au développement des "circuits courts et de proximité"? Réflexion collaborative en ligne jusqu'à juillet

Brest métropole océane a souhaité mieux connaître la contribution de l’économie sociale et solidaire (ESS) au développement des circuits courts et de proximité par la réalisation d’une étude de 4 mois. Cette étude, conduite par Katy Joseph, dans le cadre d’un stage de deuxième année de Master à l’institut de Géoarchitecture (U.B.O.), se donne l’objectif principal de caractériser la contribution de l’E.S.S. au développement des circuits courts alimentaires et non alimentaires sur le Pays de Brest. Un espace d’écriture collaborative est créé pour cette étude afin de centraliser les données et informations collectés et produite par la groupe.

Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique

La Fédération natioale de l'agriculture biologique (Fnab) vient de publier un recueil d’expériences innovantes, 13 expériences et 11 fiches de capitalisation pour comprendre comment les citoyens, les producteurs et consommateurs créent sur le terrain une autre économie solidaire de l'alimentation... Avec le soutien de la Direction générale de l’alimentation du MAAPRAT et dans le cadre du Programme nationale de l’alimentation, la FNAB a réalisé en 2011 un recueil d'expériences de circuits courts à dimension sociale (hors restauration collective). 

6e cahier de l'économie sociale: Les contributions des coopératives à une économie plurielle /Co-operatives contributions to a plural economy


LES CONTRIBUTIONS DES COOPÉRATIVES
À UNE ÉCONOMIE PLURIELLE

La Recma est heureuse d'annoncer à l'occasion de l'année internationale des coopératives la sortie de son 6e cahier de l'économie sociale, Les contributions des coopératives à une économie plurielle, sous la direction de Jérôme Blanc et Denis Colongo, avec la collaboration de Jesse Bryant, Jean-François Draperi, Jordane Legleye et Patricia Toucas-Truyen.  Les coopératives participent à la pluralité économique de plusieurs façons. Elles rompent la dualité lucratif-public ; elles mettent l’accent sur la dimension collective de l’entrepreneuriat ; elles sont ellesmêmes plurielles du fait de la grande variété de leurs formes, que vient renforcer une dynamique continue d’innovations organisationnelles ; enfin, elles sont fréquemment partie prenante de dynamiques de développement local où une pluralité d’acteurs intervient dans des objectifs euxmêmes pluriels et irréductibles au seul motif de profit. Les écueils ne sont cependant jamais loin : mécompréhension politique, banalisation par alignement sur les concurrents non coopératifs et formes d’opportunisme individuel font de ces éléments vifs de la pluralité économique des espaces d’utopies pratiques. La coopération n’est pas seulement une conception de l’entreprise : elle porte aussi une conception de l’économie fondée sur le respect de l’être humain et sur la volonté de vivre ensemble et d’agir ensemble.

Du Teikei aux Amap, le renouveau de la vente directe de produits fermiers locaux

Hiroko Amemiya. PUR, 2011, 350 p.

Le Japon n’est pas seulement précurseur d’innovations technologiques, il l’est aussi en matière d’innovations sociales, notamment agricoles. Autre élément singulier, l’innovation n’est pas l’apanage des salarymen, des chercheurs des grands laboratoires universitaires japonais ; elle vient aussi des femmes, des mères de famille soucieuses de la qualité de l’alimentation qu’elles donnent à leurs enfants. C’est ainsi que, dans un Japon alors jeune deuxième puissance économique mondiale, cherchant à "produire plus pour vendre plus" et déjà touché par des catastrophes écologiques et sanitaires, le système Teikei voit le jour dans les années 70, opposant la coopération à la concurrence.

Réforme du Code des Marchés Publics : des avancées pour l’achat de produits locaux

En cette rentrée 2011, les acheteurs publics auront une nouvelle version du Code des marchés publics sur leur bureau. Parmi les points intéressant collectivités et acteurs de l’ESS, 3 sont à souligner : des précisions sur les circonstances justifiant la conclusion d’un marché sans publicité ni mise en concurrence, la possibilité d’acheter plus facilement des produits locaux, et l’intégration possible d’un critère sur "les coûts tout au long du cycle de vie". Le décret 2011-1000 du 25 août 2011 modifiant le Code des marchés publics (CMP), complété par un décret publié le 14 septembre, apporte les précisions suivantes :

"Structuration d’un collectif autour d’une plateforme de regroupement de produits locaux" Par Clémence Morinière

Par Clémence Morinière, Mémoire présenté pour l’obtention du DIPLOME d’INGENIEUR AGRONOME, SupAgro Montpellier, 2e prix ex-aequo 2010 de la Recherche coopérative, organisé par le Crédit mutuel et la Recma.

Les circuits courts de commercialisation des produits alimentaires sont aujourd’hui en plein essor. S’ils permettent de retrouver une proximité géographique et sociale entre la production, la distribution et la consommation sur les territoires, ils peuvent être un moyen de créer de nouvelles synergies locales pour une meilleure gouvernance alimentaire. Sur la base de ces constats, le Parc naturel régional du Haut-Languedoc a co-construit un projet de plateforme de regroupement de produits locaux à destination des commandes collectives avec des partenaires publics et privés, dans les principes d’une économie sociale et solidaire. Afin d’accompagner la construction de cette gouvernance, l’étude présente un diagnostic des motivations d’acteurs du système alimentaire local pour l’implication dans le processus coopératif de montage de la plateforme. Des trajectoires d’engagement ont ainsi été différenciées en fonction des rationalités de ces acteurs, de leur niveau de perception de l’intérêt général du projet, et de leur volonté de développer ou de consolider des liens de proximité sur le territoire. L’analyse de ces trajectoires montre que les acteurs les plus à même de s’engager sont avant tout motivés par leurs valeurs éthiques du « bien manger sur le territoire », ensuite par une volonté de s’engager pour les besoins d’autrui. L’étude décrit enfin le montage de l’association préfigurant une société coopérative d’intérêt collectif : l’association « Régal d’oc, manger local en Haut-Languedoc ».

Coopératives et circuits courts, le lundi 29 novembre 2010 à Paris

La Fédération Nationale des CUMA et la Confédération Générale des SCOP organisaient le 29 novembre dernier à Paris une journée de réflexion sur « Coopératives et circuits courts ». Comment comprendre l’effervescence des initiatives tant en matière alimentaire (Amap, vente à la ferme, paniers solidaires…) qu’en matière énergétique (production et diffusion de plaquettes de bois et autres énergies renouvelables…).