Remise du Prix de la recherche coopérative et lancement des « Dialogues de la Recma »
Voilà dix ans, le Prix de la recherche coopérative distinguait pour la première fois trois mémoires étudiant une coopérative.
Voilà dix ans, le Prix de la recherche coopérative distinguait pour la première fois trois mémoires étudiant une coopérative.
À l’issue de la conférence « Booster les entreprises sociales en Europe », qui s’est déroulée les 3 et 4 décembre 2015, six gouvernements de l’Union européenne adoptaient une feuille de route pour la création d’un écosystème favorable aux entreprises de l’économie sociale. C’est ainsi que la « déclaration de Luxembourg » (ainsi nommée car le comité de travail était alors placé sous présidence luxembourgeoise) était signée par les représentants des gouvernements français, espagnol, italien, luxembourgeois, slovaque et slovène.
C’est dans ce cadre de la présidence française du comité de suivi de la Déclaration de Luxembourg que le gouvernement français, par la voix du Haut-Commissaire à l’ESS et à l’innovation sociale, Christophe Itier, a proposé à la Ville et Eurométropole de Strasbourg de porter le projet de « capitale européenne de l’ESS » pour l’année 2019.
Le Réseau inter-universitaire de l’ESS (RIUESS), qui regroupe les enseignants et chercheurs travaillant sur l’ESS, a recensé sur son site les formations supérieures à l’ESS disponibles sur l’ensemble du territoire français. On les trouve classées par ville, mentionnant le niveau de formation (19 licences, 39 masters et 17 autres formations), et comportant le nom des responsables ainsi qu’un lien vérifié
Trois régions, un département, huit territoires urbains, quatre territoires ruraux, un territoire d’outre-mer et le territoire olympique francilien... Au total, vingt territoires français ont été labellisés « French Impact », le dispositif de promotion utilisé par le gouvernement pour faire connaître les innovations sociales et l’ESS.
À l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes, le 8 mars, l’Observatoire de l’égalité femmes-hommes dans l’ESS, porté par le Conseil national des Chambres régionales de l’économie sociale et solidaire (CN Cress), a dressé l’état des lieux suivant :
- Avec 68 % de femmes, l’ESS est présentée comme « non mixte » (en raison notamment du poids du secteur sanitaire et social, qui concentre 47 % des femmes travaillant dans l’ESS, pour seulement 28 % des hommes).
Toujours à l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes, le groupe de travail « Femmes et ESS » du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (Ripess), en collaboration avec Quartiers du Monde (association française de solidarité internationale), publie un article sur la façon dont la perspective de genre permet de questionner et de transformer les rapports de pouvoir au sein de l’ESS.
La 2 e conférence régionale de l’économie sociale et solidaire d’Île-de-France, rendez-vous institué par la loi du 31 juillet 2014, a été l’occasion pour les organisations, la Région et l’État de débattre des grandes orientations et des résultats de la politique locale de développement de l’ESS. Elle a aussi permis d’élucider un chiffre statistique. En effet, il a souvent été dit que l’ESS francilienne ne représentait que 7,1 % des salariés de la région, alors qu’à l’échelle nationale ce taux est de 10,5 %. Un retard de l’ESS francilienne en matière d’emploi ?
XIX e Rencontres du RIUESS sur le thème « ESS de la culture et culture de l’ESS ». Université Paris-Est Marne-La-Vallée.
10 e édition de l’Académie ESS de l’Organisation internationale du Travail, parrainée par le ministère italien du Travail et des Politiques sociales. Turin.
Informations : socialeconomy@itcilo.org