Portugal

L’économie sociale méditerranéenne en chiffres

Le Réseau euroméditerranéen de l’économie sociale (Esmed), né en 2000 de l’initiative conjointe des principales organisations représentatives de l’économie sociale d’Espagne, de France, de Grèce, d’Italie et du Portugal, s’est ouvert en 2004 au Maroc et à la Tunisie (soit 400 000 entreprises, 6,2 millions d’emplois et 134 millions de personnes associées) et travaille en étroite collaboration avec l’Algérie

L’économie sociale au Portugal

Au Portugal, l’économie sociale jouit depuis la révolution de 1974 d’une reconnaissance constitutionnelle (1). Lors de la présidence portugaise de l’Union en 1992, Lisbonne organisait la IIIe Conférence européenne de l’économie sociale. Les contacts entre les familles n’ont jamais cessé depuis, mais ont pris un tour nouveau en août 2010, avec la création du Conseil national de l’économie sociale. Rapide panorama de l’économie sociale dans ce pays où, comme ailleurs en Europe, une profonde crise budgétaire et politique est susceptible de faire évoluer les relations entre le tiers secteur (2) et les pouvoirs publics .

Un Conseil national de l'économie sociale au Portugal (CNES)

Le Conseil des Ministres Portugais a adopté le 4 août 2010, la création du Conseil national de l'économie sociale (CNES).  Dans l'article que consacre le Ceges à cette création, Marie-Anne Thil rappelle que cette décision, prise en février 2010, concrétise un point du programme du XVIII Gouvernement Constitutionnel adopté fin septembre 2009 qui avait notamment établi dans ses priorités, " la relance de l’économie et la promotion de l’emploi" par un renforcement "du partenariat entre l’Etat et le secteur social. Les entités qui composent le secteur social sont les coopératives, les institutions privées de solidarité sociale, les Miséricordias , les mutuelles, les associations de développement local et toutes les structures à but non lucratif." 

Syndicalisme et économie sociale : un cousinage vivant à réinvestir

S’interroger aujourd’hui sur les relations entre syndicalisme et économie sociale, c’est risquer de rouvrir un débat ancien : le syndicalisme doit-il être exclusivement revendicatif ? Peut-il être également gestionnaire, sur le plan économique ? Telle n’est pas l’intention de cette modeste contribution. Tout au plus ambitionne-t-elle d’apporter quelques éléments d’information pour la réflexion (1).

Les initiatives de développement local au Portugal :entre régulation et autonomie

Sans avoir un statut juridique qui leur donne une spécification légale, les structures appelées ici « associations pour le développement local » (ADL) ou « initiatives de développement local » (IDL) sont aujourd’hui, au Portugal, reconnues non seulement par les populations, mais aussi par des institutions et par l’Etat comme des éléments importants dans l’intervention pour le développement local. Comment peut-on définir ces initiatives dont le nombre s’accroît particulièrement au début des années 90? Quels sont leurs domaines d’activité et les orientations qui régissent leur action ? De quels moyens disposent-elles ? Toutes questions auxquelles ce texte propose de répondre, en s’appuyant sur l’analyse de 196 cas d’organisations qui développent un travail important dans ce domaine. Entre orientation instrumentale et orientation militante, l’auteur présente une typologie des IDL selon quatre profils marqués par des degrés d’autonomie variable par rapport à l’Etat et au marché.

Numéro de revue: 
309
Année de publication: 
2009
Fichier attachéTaille
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Auteur(s): 
Alcides A. Monteiro

Associations et puissance publique : nouvelle donne

Un débat fondateur de l’économie sociale reprend actuellement une nouvelle vigueur : l’articulation entre l’indépendance des organisations et le besoin de financements. Le débat est particulièrement vif et complexe dans les organisations dont l’équilibre financier est lié à la puissance publique, c’est-à-dire une large partie du mouvement associatif.