loi du 1er août 2003

Les caractéristiques de l’innovation associative en France

« Les associations sont le creuset de 99 % des innovations sociales », rappelle volontiers Charles-Benoît Heidsieck, fondateur du laboratoire de recherche empirique Le Rameau, créé en 2006 pour accompagner ces structures associatives animées par des objectifs de bien commun (ou d’intérêt général). Le Livre blanc sur l’innovation associative, publié en association avec GPMA (Groupement Prévoyance Maladie Accident), est le fruit de dix années d’engagement et d’expériences de terrain partout en France. Ce rapport met en lumière

Associations et entreprises commerciales : « Des rapports complexes et ambigus »

Appréhender les relations entre associations et entreprises commerciales implique de se défaire de certains a priori sur leurs places respectives pour envisager une palette de situations, loin de la bipolarité. L’article s’appuie sur la notion d’activité économique, qui doit être distinguée de la poursuite d’un but lucratif – associé à la distribution des bénéfices – et qui apporte un cadre juridique commun, permettant d’envisager une complémentarité économique. L’association peut être un outil de développement, par exemple en mutualisant des moyens ou en soutenant la création d’entreprise, comme elle peut recourir à la filialisation en externalisant une partie de ses activités dans une société commerciale. Face aux risques de dérive, l’auteur montre en particulier que l’obligation de contractualiser serait une solution. Le partenariat peut aussi s’exercer autour de la promotion d’activités d’intérêt général, que ce soit à travers le mécénat ou la création par l’entreprise d’une association ou d’une fondation. Là aussi, l’article souligne la nécessaire vigilance face au risque d’instrumentalisation de l’association au service d’une « fonction citoyenne » de l’entreprise.

Numéro de revue: 
297
Année de publication: 
2005
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Auteur(s): 
Amblard C.