Les caractéristiques de l’innovation associative en France
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« Les associations sont le creuset de 99 % des innovations sociales », rappelle volontiers Charles-Benoît Heidsieck, fondateur du laboratoire de recherche empirique Le Rameau, créé en 2006 pour accompagner ces structures associatives animées par des objectifs de bien commun (ou d’intérêt général). Le Livre blanc sur l’innovation associative, publié en association avec GPMA (Groupement Prévoyance Maladie Accident), est le fruit de dix années d’engagement et d’expériences de terrain partout en France. Ce rapport met en lumière
quatre points clés. Tout d’abord, le processus d’innovation des associations est spécifique : les phases de modélisation et d’expérimentation sont inversées par rapport aux autres acteurs publics ou privés. Le secteur associatif, en effet, grâce à sa capacité à mobiliser des compétences humaines de différentes natures (et notamment bénévoles) sur le terrain, a la possibilité d’expérimenter rapidement les solutions qu’il conçoit sans avoir besoin d’en passer, au préalable, par une étape de modélisation. Celle-ci survient dans un second
temps, et déjà validée par l’expérience, d’où la force de frappe du tissu associatif quand il s’agit d’innover avec agilité. La deuxième particularité révélée par l’étude est la complémentarité entre innovations sociales et technologiques : « Elles sont bien plus imbriquées qu’on ne pourrait le penser parmi les acteurs de l’innovation associative aujourd’hui », souligne Charles-Benoît Heidsieck. Troisième point : les freins à l’innovation associative. Ceux-ci ne tiennent pas qu’au financement des associations, mais aussi à une moindre facilité pour recruter certains profils, ainsi qu’au poids de la réglementation : « Nous aurions besoin d’amender la loi de 2003 relative au droit à l’expérimentation, afin de l’adapter aux exigences nouvelles », estime Charles-Benoît Heidsieck. Pour tester une innovation sociale, cette loi permet d’enfreindre certaines règles (le droit du travail ou des obligations fiscales, par exemple), le temps d’une expérimentation sur un territoire donné. Mais, trop lourde à mettre en œuvre, elle ne favorise pas vraiment l’innovation associative. Enfin, quatrième point clé, le rapport souligne l’importance de reconnaître le rôle des associations en matière
d’innovation sociale pour qu’elles puissent se développer en nouant des partenariats avec le secteur public, mais aussi avec des entreprises du privé et d’autres associations.
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