proximité

Les relations entre les banques coopératives et les organisations de l’économie sociale et solidaire: proximités et partenariats

Cet article a pour objet d’étudier, de façon essentiellement empirique et exploratoire, la manière dont les dirigeants des organisations de l’économie sociale et solidaire (OESS) considèrent leurs relations avec les banques coopératives en France. Sont-elles à leurs yeux des banques « comme les autres » ou bien vont-ils jusqu’à les considérer comme de véritables partenaires ? La notion de proximité joue-t-elle un rôle dans l’existence d’un « sentiment de partenariat » ? Et si oui, de quels types et de quelles formes de proximité s’agit-il ? A partir de l’hypothèse que les banques coopératives sont a priori mieux outillées que les autres pour être considérées comme des partenaires par les OESS, nous nous intéresserons au point de vue subjectif formulé par les clients ou sociétaires particuliers que sont les OESS. En exploitant des retranscriptions d’entretiens réalisés sur le terrain, nous testerons une grille de lecture de la proximité construite à partir de travaux théoriques du courant économique néo-institutionnaliste s’étant attachés à traiter du territoire. Au terme de ce travail, il apparaît assez que les responsables d’OESS se sentent d’autant plus proches de leur banque qu’ils partagent avec elle un « capital culturel » et un « capital social ».

Numéro de revue: 
311
Année de publication: 
2009
Fichier attachéTaille
PDF icon 311_046058.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Jean-Robert Alcaras, Patrick Gianfaldoni et Nadine Richez-Battesti

Adhésion associative et positions sociales : l’adhésion associative des ouvriers-employés

A partir de l’enquête Insee « Vie associative » de 2002, cet article vise à repérer au sein des catégories des ouvriers et employés les facteurs sociologiques contribuant à l’adhésion à une association. Il permet également de saisir les similitudes et les différences dans les motifs d’adhésion entre les ouvriers-employés et les cadres supérieurs selon le moment dans le cycle de vie. Entre autres facteurs, la situation économique et la situation professionnelle, qui ne sont pas sans rapport avec les ressources culturelles, influent sur les aspirations à être dans le monde associatif. Pour saisir les motifs d’adhésion en tenant compte du critère de l’âge, les auteurs proposent deux indices visant à mesurer pour l’un le cadre social de l’action de l’association (indice de socio-dépendance), pour l’autre l’orientation de l’action des adhérents (indice de motivation collective). Parmi les personnes les plus âgées (55-74 ans), si les ouvriers-employés justifient leur adhésion par la recherche d’une proximité relationnelle, les cadres semblent moins à la recherche du lien social comme finalité.

Numéro de revue: 
306
Année de publication: 
2007
Fichier attachéTaille
PDF icon 306_047064.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Thalineau A., Morel G., Nowik L.

Lire la Recma

Par son projet éditorial - étudier et comprendre les pratiques de l'économie sociale -, la Recma est une revue transdisciplinaire.  Cette transdisciplinarité a pu être considérée comme une faiblesse, dans la mesure où la Recma n'est ni une revue d'économie, ni une revue de droit, ni une revue de gestion, ni une revue d'histoire, ni une revue de sociologie, etc. Cette transdisciplinarité nous apparaît plutôt comme une force, à la condition toutefois que la Recma attache son contenu à l'actualité des pratiques de l'économie sociale et solidaire.