Alternatives Sud : L'ESS, levier de changement ?
Alternatives Sud consacre un numéro à l'ESS. Ce numéro a été réalisé dans le cadre d’une collaboration entre le CETRI et Solidarité socialiste. En voici la présentation :
Alternatives Sud consacre un numéro à l'ESS. Ce numéro a été réalisé dans le cadre d’une collaboration entre le CETRI et Solidarité socialiste. En voici la présentation :
Insuffisamment structurée et financée, l’économie sociale et solidaire (ESS) est peu développée dans le Sud méditerranéen. Un rapport du Femise (Forum euroméditerranéen des instituts de sciences économiques), présenté à Marseille lors de la Semaine économique de la Méditerranée, propose des pistes pour la développer, car elle recèle un important gisement d’emplois.
Le Crédit Coopératif, la Macif, la Banque européenne d’investissement (BEI) et des financeurs des deux rives de la Méditerranée vont lancer le « fonds social » CoopMed dans quelques semaines afin de participer au financement et à l’accompagnement des acteurs de l’économie sociale (association, coopérative, entreprise sociale). « Nous lancerons début 2014 CoopMed pour des projets destinés à des coopératives en Méditerranée. » a précisé la semaine dernière Jean-Louis Bancel, président du Crédit Coopératif.
Les 5e Rencontres du Mont-Blanc se sont tenues à Chamonix Mont-Blanc du 9 au 12 novembre 2011. Elles ont réuni plus de 240 dirigeants et représentants de l'économie sociale venant de 40 pays. Ces rencontres ont été précédées d'un important travail de préparation. Le document d'orientation des RMB présente ainsi en une trentaine de pages une réflexion sur la crise, un tour d'horizon de l'ESS au Nord et au Sud et des pistes de sortie de crise, "vers un new deal social, écologique et démocratique planétaire". Une annexe, "cahiers d'initiatives", vise "à illustrer le potentiel actuel et à venir de l’économie sociale et solidaire dans le contexte des enjeux qui seront débattus à Rio en juin 2012" en 40 réalisations.
Ce colloque organisé en juin 2011 à l’université de Fribourg par l’association assurant l’édition de la revue Monde en développement, fondée par François Perroux en 1973, avait pour thème «La construction des sociétés civiles et le développement : entre innovation, subsidiarité et action politique». Partant du face-à-face historique entre secteur privé et administrations publiques, entre marché et Etat, le colloque visait à s’interroger sur la place dans les processus de développement du troisième acteur, ou secteur, qu’est la société civile.
A. Ouédraogo et D. Gentil (coord.). CIF-Karthala, Paris, 2008, 307 p.
Les acteurs de la société civile jouent un rôle essentiel dans les politiques de développement des pays du Sud. Issue d’interactions entre dynamiques transnationales, logiques nationales et initiatives locales, l’aide tend à se décentraliser, privilégiant l’appropriation des processus de développement sur le terrain. En lien avec les autorités publiques et les entreprises privées, divers types d’associations constitutives de la société civile participent à de nouveaux modes de gouvernance. L’hétérogénéité prime là où l’on rencontre aussi bien des organisations non gouvernementales (ONG), nationales ou étrangères, que des associations de quartier, communautaires ou rurales, des réseaux informels. L’article apporte une grille de lecture en appui sur trois critères : origines et fondements de l’association, degré d’hybridation des ressources, finalité de l’association. En la confrontant au contexte marocain, les auteurs proposent une typologie des associations de développement local qui décline différents niveaux d’autonomie.
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Cet article étudie la formation et le fonctionnement des organisations rurales des pays en développement en comparant deux grandes périodes caractérisées par des rôles très différents de l’Etat et de la « société civile ». Malgré les mutations considérables que ces organisations ont connues entre les deux périodes, on peut leur appliquer un même cadre d’analyse qui permet de mieux comprendre leur nature, leur importance et leur viabilité dans chaque situation. La place qu’elles occupent dans les stratégies des différentes catégories d’acteurs concernés – dominés ou dominants, intérieurs ou extérieurs – est étudiée. Ainsi, comment les rationalités de l’entreprise, de l’économie domestique et de la gestion publique se conjuguent-elles ? Champ de luttes entre les acteurs qui cherchent à les orienter en fonction de leurs intérêts respectifs, ces organisations ne sont-elles pas aussi un champ de convergences, de négociations et d’adaptations-concessions ?
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