Ce constat est d'autant plus largement partagé, des deux côtés de la Méditerranée que, près de quatre ans plus tard, la prégnance de la question de l'emploi reste préoccupante. Certes, si l'on prend en exemple la Tunisie, on ne peut que se féliciter de voir la « transition démocratique » en passe de réussir - le 23 octobre, l'élection de la nouvelle Assemblée nationale s'est déroulée d'une manière tout à fait satisfaisante au regard des « bonnes pratiques » démocratiques, et les Tunisiens s'apprêtent à élire leur nouveau président de la République, le 26 novembre. Cependant, comme le relève Radhi Meddeb dans une contribution publiée sur Latribune.fr, « le soubassement politique de la deuxième République est enfin là, mais, entre-temps, les fondations économiques et sociales se sont largement lézardées », le chômage s'est aggravé, passant de 13 % avant la « révolution du jasmin » à 15,6 % officiellement aujourd'hui. « Un chiffre masqué en partie par des mesures sociales coûteuses et qui ont plombé les finances publiques », relève encore Radhi Meddeb.
Lire la suite sur le site de La Tribune.