mouvements sociaux

Économie sociale, développement local et solidarité internationale : mythes et réalités d’aujourd’hui

Un billet, toujours éclairant, du québécois Louis Favreau sur "quelques considérations sur l’économie sociale (quelle économie sociale après l’adoption d’une loi ?), sur le développement local (small is beautiful, vraiment ?), sur l’urgence écologique (la valeur éducative du DD est-elle suffisante ?) et sur la solidarité internationale du Québec (quel avenir par temps difficiles ?)

Mouvement social et situation politique : l’exemple du mutualisme

Que s’est-il passé ? La mutualité jusqu’ici perçue comme LE rempart essentiel pour la solidarité, l’accès de tous à la santé a pu être ciblée publiquement par une frange active, voir activiste, des médecins, des professionnels de santé comme LE principal danger pour la solidarité, pour le modèle sanitaire français, voir pour la Sécurité Sociale elle-même ! Y compris avec des manifestations de rue contre elle. Et ceci sans que la mutualité puisse retourner l’opinion publique en sa faveur lors de l’examen d’une proposition parlementaire pourtant très simple, favorable aux assurés sociaux comme aux professionnels de santé : donner une base légale à ce que la mutualité pratique dans les faits depuis longtemps, à ce que tous les autres opérateurs ont déjà le droit légal de faire pour des conventionnements complémentaires à la sécurité sociale en terme d’accès facilité, de tarifs et de qualité. Enjeux décisifs dans une période ou la pauvreté tape si fort. Qu’elle détermine et multiplie toutes les formes de non accès aux soins les plus élémentaires ! Les mutualistes ne se sont pas mobilisés en tant que mouvement social. Les autres partenaires de l’économie sociale et solidaire, secteur pourtant actuellement valorisé, au moins par des campagnes de promotion officielles, n’ont pas même moufeté. L’inter coopération entre les différentes familles, mutualistes, coopératives et associatives est toujours aussi nulle, même en matière défensive. L’attaque vis-à-vis d’une forme n’est pas perçue par les autres formes comme une attaque du secteur tout entier ! [...]

Appel à communications: Mouvements sociaux et économie solidaire, jusqu'au 31 déc 2011

Critiques, engagement et pratiques alternatives (commerce, échange, production, monnaie).

Voici un appel à communication pour le colloque qui aura lieu le 17 février 2012. Ce colloque a pour ambition de dégager des perspectives d’analyse sociologique autour d’objets communs à deux champs: les mouvements sociaux et l’économie solidaire. Il vise à en explorer les complémentarités et densifier ainsi les circulations et les questionnements réciproques entre les théories des mouvements sociaux et celles de l’économie solidaire sans pour autant cacher les divergences et les tensions entre certaines approches.

L’entrepreneuriat social, un mouvement de pensée inscrit dans le capitalisme, J.-F. Draperi

Jean-François Draperi, L’entrepreneuriat social, un mouvement de pensée inscrit dans le capitalisme, Cestes-Cnam, Recma, Acte1, févr. 2010

La conception portée par le Mouves (mouvement des entrepreneurs sociaux) est présente à peu près partout dans le monde. Dans de nombreux pays, des mouvements comparables sont d’ores et déjà organisés ou sont en passe de l’être.

Le modèle québécois d’économie sociale et solidaire

Yves Vaillancourt et Louis Favreau livrent ici, pour le collège des chercheurs québécois dans le projet de coopération France-Québec en économie sociale et solidaire, un texte sur le contexte institutionnel et le modèle de développement économique et social qui ont favorisé l’émergence de projets d’économie sociale. Ils présentent d’abord la définition de l’économie sociale au Québec, qui permet d’intégrer les réalités couvertes à la fois par l’économie sociale et l’économie solidaire. Ils abordent ensuite les différents modèles de développement (le modèle social-démocrate traditionnel, le modèle néolibéral et le modèle de la démocratie économique et sociale), ainsi que le rôle des mouvements sociaux dans le développement de l’économie sociale québécoise. Enfin, dans la dernière partie, les auteurs montrent que la reconnaissance de l’économie sociale au Québec a été acquise par fragments et par étapes. Ils en donnent des exemples dans différents domaines : celui de la santé et du bien-être, du développement local et du développement de l’emploi.

Numéro de revue: 
281
Année de publication: 
2001
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Auteur(s): 
Vaillancourt Y., Favreau L.