économie solidaire

Rio+20 : les femmes disent "non au capitalisme vert! Oui à l'économie solidaire, oui à la souveraineté populaire!"

Des milliers de femmes de trente mouvements sociaux et paysans ont défilé lundi matin dans le coeur financier de Rio contre "l'économie verte" prônée au sommet de l'ONU sur le développement durable Rio+20 qui réunira une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement de mercredi à vendredi. Derrière une grande banderole de Via Campesina, le mouvement international paysan, où l'on pouvait lire "Les peuples sont contre la marchandisation de la nature", le cortège a parcouru plusieurs kilomètres en direction de l'Aterro do Flamengo où se déroule le Sommet des peuples organisé par la société civile en marge de Rio+20. Plusieurs centaines d'hommes, solidaires, ont fermé la marche qui a fini avec une vingtaine d'étudiantes enlevant leur tee-shirt et montrant leurs seins. Du haut d'un camion équipé de haut-parleurs, une militante hurlait : "Cette marche est une marche de femmes de la ville et de la campagne contre cette farce qu'est Rio+20!. Non au capitalisme vert! Oui à l'économie solidaire, oui à la souveraineté populaire!".

Appel à communications: Mouvements sociaux et économie solidaire, jusqu'au 31 déc 2011

Critiques, engagement et pratiques alternatives (commerce, échange, production, monnaie).

Voici un appel à communication pour le colloque qui aura lieu le 17 février 2012. Ce colloque a pour ambition de dégager des perspectives d’analyse sociologique autour d’objets communs à deux champs: les mouvements sociaux et l’économie solidaire. Il vise à en explorer les complémentarités et densifier ainsi les circulations et les questionnements réciproques entre les théories des mouvements sociaux et celles de l’économie solidaire sans pour autant cacher les divergences et les tensions entre certaines approches.

Développement et promotion de l’Economie solidaire au service du développement durable, Luxembourg 24 oct 2011

Cette conférence est organisée par le département de l’Economie solidaire, placé sous l’autorité de Romain Schneider, Ministre délégué à l’Economie solidaire. Elle sera l’occasion de présenter un premier plan de développement pour l’Economie solidaire au Luxembourg élaboré en cours d’année en collaboration avec différentes parties prenantes.  Cette conférence réunira différents représentants du secteur, experts et universitaires pour aborder l’enjeu d’une meilleure compréhension et intégration de l’économie solidaire dans les politiques de développement nationales, régionales et locales.

Entreprises collectives : les enjeux sociopolitiques et territoriaux de la coopération et de l’économie sociale

Louis Favreau. Presses de l’université du Québec, 2008, 326 p.

Plus qu’une synthèse de vingt ans de recherche et d’engagement, cet ouvrage est l’occasion pour Louis Favreau, sociologue, professeur à l’université du Québec en Outaouais et directeur de la chaire de recherche en développement des communautés (CDR), de dresser un bilan de la dernière décennie de la coopération et de l’économie sociale québécoises.

Un ministre délégué à l’économie solidaire au Luxembourg

Le 23 juillet 2009 au Luxembourg, suite aux législatives de juin, Romain Schneider a fait son entrée au gouvernement de coalition entre le Parti chrétien-social (CSV) et le Parti ouvrier socialiste luxembourgeois (LSAP). Il y occupe de nombreux postes ministériels (agriculture-viticulture-développement rural et ministre des sports) dont celui de ministre délégué à l’économie solidaire rattaché à celui de l’économie. Ce qui fait du Grand Duché le premier pays européen à s’être doté d’un programme gouvernemental pour l’économie solidaire. La feuille de route de M. R.

Au bénéfice de la crise? Pour un projet d’économie sociale et solidaire

Pour répondre aux besoins de la société, a fortiori en période de crise économique, l’économie sociale a besoin d’un cadre doctrinal de référence. Or elle ne présente pas aujourd’hui d’unité. Nous proposons d’aborder cette question à partir de la dualité de conceptions de l’économie sociale et de l’économie solidaire. Dualité qu’il convient non pas de nier, mais de dépasser en recherchant dans chaque mouvement ce qui peut servir un projet futur. Après avoir rappelé les points de convergence (solidarité, liberté, égalité, volonté non violente de changement social…), l’article aborde trois questions plus discutées : le débat sur intérêt général ou intérêt collectif, le marché et la marchandisation, et l’importance des statuts. Au terme de ces discussions, il apparaît que le rapprochement de l’économie sociale et de l’économie solidaire n’est pas insurmontable. La capacité de l’ESS à faire face aux gigantesques enjeux écologiques, sociaux et économiques contemporains dépend de la capacité de ses acteurs à savoir assumer la double qualité économique et politique, celle qui permet au travailleur ou à l’usager d’être sociétaire participant à l’exercice du pouvoir.

Numéro de revue: 
313
Année de publication: 
2009
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Auteur(s): 
Draperi Jean-François

L’économie solidaire entre le local et le global : l’exemple de la microfinance

La microfinance, au coeur de cet article, recouvre des services financiers destinés à des populations en marge de la finance dite formelle, caractérisés par des montants unitaires faibles, qui sont souvent envisagés dans leur dimension locale. A l’instar de l’ensemble des initiatives d’économie solidaire, la légitimité et l’efficacité de la microfinance supposent un ancrage territorial fort. Les auteurs montrent toutefois que, plus que d’autres éléments constitutifs de l’économie solidaire, la microfinance est mondialisée, au sens où des modèles analogues se rencontrent dans les régions les plus diverses du globe. Les dispositifs de microfinance sont à l’échelle planétaire des supports de flux de techniques, d’informations et de capitaux qui relient des instances et des institutions diverses. ONG locales, ONG internationales, fondations et groupes de pression institués, gouvernements locaux, nationaux et fédéraux et institutions de coopération bilatérales et multilatérales contribuent à une dynamique d’hybridation des ressources.

Numéro de revue: 
296
Année de publication: 
2005
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PDF icon 296_083099.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Guérin I., Servet J.-M.

Economie sociale et solidaire, quelques réflexions à propos de l’utilité sociale...

L’auteur de cet article invite à un état des lieux sur la question de l’utilité sociale, notion au coeur de multiples enjeux pour les acteurs de l’économie sociale et solidaire et pour la société dans son ensemble, et dont les contours se précisent peu à peu dans un débat sans cesse renouvelé. Pourquoi ce concept s’est-il imposé ? Quel contexte a favorisé son émergence ? Nouvelles règles du jeu avec les pouvoirs publics, pression des marchés concurrentiels, autant d’éléments qui contraignent les organisations d’économie sociale à souligner les plus-values sociales générées par leurs activités de manière à les pérenniser. C’est la question de la place accordée à l’économie sociale entre secteurs lucratif et public qui est alors posée : secteur résiduel ou forme originale d’action articulant différentes logiques dans une grande diversité d’interventions ? Si les apports de ce mode d’entrepreneuriat à la dynamique globale de la société sont reconnus comme essentiels, ne peut-on pas rapprocher la notion d’utilité sociale de celle d’intérêt général ? C’est un véritable débat de société qui se profile, les recherches sur l’utilité sociale rencontrant également les réflexions sur l’utilité économique et le développement durable.

Numéro de revue: 
290
Année de publication: 
2003
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PDF icon 290_027040.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Noguès H.