Vers un modèle hybride d’organisation et de gouvernance: une alternative à la banalisation en situation concurrentielle?
Lorsque les organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS) se transforment en présence d’une intensification de la concurrence et du renforcement de leur participation au marché, la plupart des analyses tendent à considérer qu’elles se banalisent. Nous souhaiterions mettre en évidence que ces transformations peuvent aussi s’accompagner de l’émergence d’un modèle hybride d’organisation et de gouvernance qui tend à déplacer la dimension participative des usagers devenus clients vers les salariés et à réaffirmer des partenariats externes. Nous cherchons ici à tester l’hypothèse selon laquelle, dans un modèle hybride, l’appartenance à l’ESS est susceptible de s’évaluer par la capacité en continu à construire les bases d’une gouvernance coopérative, à élaborer des outils de gestion au service du projet et de la qualité du travail et du service, et enfin à élaborer des coopérations stratégiques en externe. Nous étayons notre propos sur l’analyse d’un groupe de tourisme social français.
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