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L'ESS à la Une de l'Huma (2/2) : "Loi cadre ESS : quelles avancées pour les salariés?"

Le programme «l’Humain d’abord» prévoit «l’extension de la propriété publique par le développement des services publics» et « de nouvelles appropriations sociales par la nationalisation de grands leviers de l’action économique, industrielle et financière». Il propose « des formes décentralisées de la propriété sociale» et le recours à l’économie sociale et solidaire (ESS) avec un soutien financier aux salariés qui reprennent ou créent leurs entreprises sous forme coopérative. 

L'ESS à la Une de L'Huma :"L’ESS pour articuler démocratie sociale et intérêt général"

“L’appropriation sociale des moyens de production demeure pour nous un outil essentiel de la mise en œuvre de notre projet écosocialiste. Cela concerne autant les modes d’appropriation publique, comme les nationalisations et les municipalisations que les reprises en coopérative, SCOP ou SCIC (sociétés coopératives d’intérêt collectif). Notre fil conducteur est le respect de l’intérêt général, tant du point de vue de son fonctionnement interne, que de la finalité de son activité. C’est en ce sens que nous soutenons aussi bien le projet de nationalisation des sites sidérurgiques d’Arcelor-Mittal que les mouvements de reprise en coopérative des Fralibs, d’Hélio Corbeil ou de SeaFrance.

"L'ESS vue par les économistes" : à quoi joue Philippe Frémeaux? La réponse du Labo de l'ESS

Demande Colas Amblard  : "Dans une note de synthèse réalisée en janvier 2013, Philippe Frémeaux (Editorialiste à la Revue Alternatives économiques) s’attache à « évaluer la connaissance de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) d’un ensemble d’économistes reconnus dans le champ académique et actifs dans le débat social ». Si les résultats de cette enquête sont sans surprise, la méthode suivie interpelle : que peut-on en effet attendre d’une enquête dont son auteur reconnaît lui-même avoir interrogé des universitaires et chercheurs ne disposant d’aucune connaissance approfondie sur l’ESS ? Pourtant intitulée « Les économistes interrogent l’économie sociale et solidaire », cette note de synthèse réalisée pour le compte du Labo-ESS (avec le soutien de la Caisse des dépôts et consignations) constitue un véritable « pavé dans la mare » au moment précis où des négociations sont en cours pour finaliser le futur projet de loi d’ESS en France. Certes, il est peu probable que cette analyse ait une quelconque résonance. Néanmoins, l’ « idéologie » qu’elle sous-tend inquiète et apparaît bien peu en phase avec les espoirs que ce projet de loi suscite chez bon nombre de nos concitoyens."

Vent de fronde dans les Cuma

Les représentants des Coopératives d'utilisation de matériel agricole (Cuma) manifesteront cet après-midi à Toulouse, devant la préfecture de Région. Raison de cette fronde : la direction régionale de l'agriculture les a avertis par un simple courrier électronique de la décision de suspendre cette année les prêts bonifiés pour l'achat de matériel agricole.

Des Régions misent sur les salons d’affaires pour l’ESS

Les outils de promotion de l’ESS ne manquent pas sur les territoires et des événements comme les Forums de l’emploi ESS ou encore les Ecossolies à Nantes illustrent la diversité des angles d’attaque pour toucher les publics non avertis. Mais il n’est pas toujours aisé de toucher le monde économique classique lors de ces manifestations. C’est pourquoi, certaines Régions se sont inspirées du salon d’affaires pour l’adapter à l’ESS. Le concept, inauguré en 2008 en Languedoc-Roussillon, et repris en 2012 en Franche-Comté, rend visible une volonté partagée par de nombreuses Régions d’arrimer leur politique ESS à leur politique de développement économique.

Le syndicat ELB attaque la coopérative Lur Berri

La coopérative Lur Berri et ELB (Euskal Herriko Laborarien Batasuna, Confédération paysanne du Pays basque) ont des vues diamétralement opposées sur l’agriculture. Ce n’est pas nouveau, mais les positions s’éloignent encore avec le scandale de la fraude sur la viande de bœuf qui ricoche du Royaume-Uni jusqu’à Aïcirits, en passant par Castelnaudary. Hier, à l’appel d’ELB, 70 éleveurs ont déployé matériel, animaux et banderoles devant le siège de la coopérative. Leur but, au-delà de l’affaire qui agite ces jours-ci l’industrie agroalimentaire : rappeler les méfaits d’une course aux prix bas dans laquelle s’est lancé Lur Berri. « Les premiers touchés par cette politique, ce sont les consommateurs et les éleveurs. Ceux qui sont censés valoriser nos productions font le contraire », dénonce Jean-Paul Duhalde, qui a pris la parole pour les manifestants. « Lur Berri est devenu une machine énorme, démentielle. À la dernière assemblée générale, on a parlé des résultats et du chiffre d’affaires qui a doublé, mais pas des prix payés aux producteurs ! » Le constat est pour eux très simple : la coopérative s’enrichit et les paysans s’appauvrissent.

Coopérative laitière Coralis (Ille et Vilaine): la fronde des producteurs

Les mines sont graves devant la coopérative Coralis de Cesson-Sévigné (Ille et Vilaine). Près de 200 salariés ont débrayé, hier à 14 h. Et une centaine de producteurs de lait sur les 700 de Coralis ont déposé une pétition signée par 800 adhérents de la coopérative. Dans un contexte de crise au sein de la filière du lait, les éleveurs demandent la convocation d'une assemblée générale extraordinaire. « Il y a clairement une rupture de la base avec le conseil d'administration », explique Jean-Yves Roussel, éleveur et adhérent à Coralis.  

L’organisation paysanne Agra (Namibie) cotée en bourse

L’organisation paysanne Agra est désormais cotée à la Bourse de Namibie (NSX). Jusque-là, coopérative, la structure s’est transformée depuis le 1er février 2013 pour devenir une société publique. «La transformation de la société est donc considérée comme une évolution naturelle et la meilleure voie à suivre pour Agra dans un monde commercial en évolution», a dit Ryno van der Merwe, président du conseil d'Agra. Ce changement était attendu depuis 2007. Plus de 4500 membres ont été mobilisés en 2009 et finalement 67% ont voté pour la conversion.

Un collectif de producteurs quitte la coopérative Téranéo

Ils s'appellent Christophe Olivier, Marcel Bo, Manuel Gonzalez ou encore Jacques Fabre. Ils sont arboriculteurs à Ille, à Prades et à Néfiach. Et, depuis des années, ils adhèrent au groupe Téranéo. Lequel est implanté sur Saint-Hippolyte, mais également sur Prades et Ille, au travers des entités La Paysanne et La Jardinière. Pour ces producteurs l'heure est pourtant venue de quitter leur structure : "Ce n'est ni sur un coup de tête, ni de gaieté de cœur que nous prenons cette décision.