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Présidentielles 2012: le mouvement coopératif français publie son manifeste

Au nom des entreprises coopératives françaises, Coop FR interpelle les candidats aux élections présidentielles pour affirmer sa volonté de se faire entendre et de participer à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques qui impactent les coopératives. Grâce à leur modèle elles contribuent activement à la réalisation des objectifs économiques et sociaux des politiques publiques. Elles doivent bénéficier d’un environnement réglementaire qui leur permette de déployer leur capacité de développement et leur assure l’équité de traitement avec les autres entreprises. La proclamation par l’Organisation des Nations Unies de 2012 « Année internationale des coopératives » vient renforcer ces objectifs et les inscrit dans une dynamique mondiale. Coop FR formule sept propositions. Ces propositions seront réaffirmées et développées auprès du nouveau Gouvernement ainsi qu’à l’occasion des prochaines élections législatives.

"Petits déjeuners de l’ESS: spéciale présidentielle", Ceges, Paris, 11, 13 et 17 avril

Dans la continuité de l’événement du 2 mars 2012 à l’Assemblée Nationale, le CEGES co-organise avec le soutien du CNCRES l’initiative des "Petits déjeuners de l’économie sociale et solidaire : spéciale présidentielle". Lors de ce cycle de rencontres avec les principaux partis politiques, et dans le prolongement de la première réunion le 4 avril 2012, autour de M. Henri Guaino, trois dates vous sont proposées :

Semaine coopérative, 23-27 avril, Bruxelles

Les Nations Unies ont déclaré 2012 Année internationale des coopératives. L’objectif est d’encourager tous les Etats membres et parties prenantes intéressés à mettre en place des mesures politiques, législatives et réglementaires qui encouragent le développement et la croissance des coopératives. Au niveau européen, l’événement majeur de l’année internationale sera la "Semaine coopérative" organisée à Bruxelles du 23 au 27 avril 2012.

Introduire la coopération dans la pédagogie

L’école publique doit être le lieu où l’on apprend les enseignements fondamentaux mais sa mission civique est également de former des citoyens libres, éclairés et lucides qui sauront faire prévaloir les exigences de la raison et de la conscience face à l'état actuel de la Terre. Une éducation dans laquelle le pouvoir de chacun est au service de tous, avec au centre la coopération, peut faire se dessiner un "demain meilleur" comme étant la réunion des forces positives et constructives dont chacun de nous est pourvu. Pourtant aujourd’hui, l’école républicaine française connaît une crise de légitimité. Un article de Colibris, coopérer pour changer.

AP2E analyse le "ratio investissement en local des dépôts bancaires locaux": les pauvres épargnent pour les riches

Agir pour une économique équitable publie sa lettre d'information de mars-avril. Avec le rappel de sa campagne pour la reconquête du pouvoir des sociétaires dans la bancassurance et  le projet de loi de loi pour la préemption des salariés en cas de cession de leurs entreprises, elle livre une intéressante analyse par département de l'épargne collectée et des investissements réalisés localement par les banques : "la progression des dépôts des citoyens a  été plus importante que la progression des crédits accordés par les banques."

"Pratiques du don. La philanthropie en France et aux États-Unis", La Vie des idées

On a longtemps opposé les modèles de philanthropie français et américain. Pour les quatre chercheurs (Anne Bory, MCF en sociologie à Paris I ; Nicolas Guilhot, CNRS; Sabine Rozier, MCF science politique à Paris Dauphine; Olivier Zunz, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Virginie) conviés à débattre par la Vie des idées, cette opposition, trop rapidement ramenée à celle entre marché et État, ne tient plus. La France, comme les États-Unis, a encouragé, certes selon une chronologie décalée et conformément à des motivations différentes, la philanthropie privée, que celle-ci prenne la forme du don, du volontariat ou du bénévolat. Aujourd’hui, la puissance publique n’a plus le monopole de l’intérêt général, et les différences entre logiques philanthropiques, entrepreneuriales et gouvernementales tendent à s’estomper.

Banques et assureurs capitalistes interrogent le "marketing ESS"

Le think tank "LAB" (Laboratoire assurance banque), "Carrefour d'Echanges Professionnels du secteur de l'Assurance et des Services Financiers" organise 3 jours d'ateliers sur "Marketing et Economie Sociale Quelles propositions de valeurs différenciantes pour le client en assurance ?". Objectif : séduire la "génération Y" (les jeunes) en s'inspirant de la relation client des assureurs mutualistes. Très instructif.

Intergroupe "économie sociale" du Parlement européen: le bien nommé?

Pour la Solidarité publie un très intéressant compte-rendu de la 1ère réunion 2012 de l'Intergroupe "économie sociale" du Parlement Européen, le 29 mars. Marc Tarabella, co-président de l’intergroupe, y rappelle que "l’initiative pour l’entrepreneuriat social s’inscrit dans un paquet plus large nommé «Entreprises responsables» qui comprend quatre propositions :

Communiqué du PS "'ESS au coeur du changement" : les réactions d'acteurs du secteur

La relance de la production et la croissance sont deux conditions indispensables à la création de nouveaux emplois. Pour impulser un changement de modèle et créer une nouvelle dynamique conciliant des efficacités économiques, sociales et environnementales, l’économie sociale et solidaire constitue, pour François Hollande, un puissant levier. (communiqué de Thierry Jeantet)