Asmae Diani

Les Dialogues de la Recma consacrés à la microfinance au Maroc

Le 23 janvier, c’est autour d’Asmae Diani, professeure à l’université Sidi Mohamed Ben Abdellas de Fès et auteure de l’article « Logique d’acteurs et régulation dans le champ de la microfinance au Maroc : vers une commercialisation croissante » paru dans le dossier L’ESS au Maghreb du numéro 354 de la revue, que se sont déroulés les Dialogues de la Recma. L’événement était organisé à Paris, à la Confédération nationale du Crédit mutuel, et a permis de mieux découvrir plusieurs aspects de la microfinance marocaine.

Diversité et potentialités de l’ESS au Maghreb dans un contexte de transition

Depuis les Printemps arabes, la Recma s’est fait l’écho du dynamisme de l’économie sociale et solidaire au Maroc, en Algérie et en Tunisie au travers de plusieurs articles (M. Jaad et E. Erraoui, « Tissu associatif et cohésion sociale au Maroc : le cas de la province de Taroudant », Recma n° 333, 2014 ; M.-A. Zoreli, « La régulation solidaire en Kabylie : l’exemple du village de Tifilkout », Recma n° 339, 2015 ; A.

Logique d’acteurs et régulation dans le champ de la microfinance marocaine : vers une commercialisation croissante

En microfinance, deux logiques se confrontent et parfois se conjuguent. Une logique plaçant les équilibres financiers, voire la profitabilité, au centre des préoccupations des institutions de microfinance, et une logique de solidarité privilégiant la mission sociale de lutte contre la pauvreté. Cet article étudie les évolutions récentes de la microfinance marocaine, orchestrées par les grandes institutions du secteur et menées par les pouvoirs publics, pour montrer qu’elles consacrent une orientation de plus en plus commerciale. L’analyse de ces évolutions permet de révéler les enjeux et les logiques qui animent les acteurs formant le champ de la microfinance au Maroc.

Numéro de revue: 
354
Année de publication: 
2019
Auteur(s): 
Asmae Diani