Un intergroupe ESS et un autre « Biens communs et politiques publiques »
Bonne nouvelle très attendue, un intergroupe ESS sera formé début 2020 au Parlement européen dans le cadre de la législature issue des élections de 2019.
Bonne nouvelle très attendue, un intergroupe ESS sera formé début 2020 au Parlement européen dans le cadre de la législature issue des élections de 2019.
En 1999, Madagascar a adopté une nouvelle loi régissant les coopératives. L’un de ses objectifs était de faire des coopératives malgaches de véritables sociétés conçues avec davantage de professionnalisme qu’auparavant. Un tel repositionnement supposait le développement de nouvelles règles de droit favorisant l’autonomie et l’indépendance des coopératives. Or, lorsqu’on étudie cette loi, on constate qu’elle attribue à l’État des fonctions importantes dans la promotion des coopératives. Le but de cette réflexion est de proposer un redimensionnement des prérogatives de l’État en la matière, afin de mieux atteindre l’objectif initialement visé.
Les coopératives sociales qui gèrent les biens confisquées à la mafia en Sicile ont inscrit leur action dans un contexte territorial en investissant les instances politico-administratives locales, et en s’impliquant activement dans la coconstruction d’une action publique avec les autorités locales. Dans cet article, l’auteure analyse cette forme particulière d’interaction entre société civile et pouvoirs publics sur une période historique longue. En effet, déjà après l’unification italienne de 1861, les coopérateurs se sont impliqués directement dans les espaces représentatifs de gouvernance territoriale et ont participé activement à la formation d’un personnel politique issu des strates paysannes et populaires, influant ainsi sur l’architecture institutionnelle et démocratique locale.