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Les coopératives de commerçants en guerre contre la loi Macron

Le monde des coopératives de commerçants, soit un tiers du commerce de détail français, est vent debout contre un amendement à la loi Macron voté vendredi par l'Assemblée nationale à l'initiative de François Brottes, président de la commission des Affaires économiques. Cette disposition limite à neuf ans la durée des contrats entre les magasins et leur tête de réseau. Avant même qu'elle soit adoptée, Michel-Edouard Leclerc criait la veille sur son blog à « la mort des coopératives de commerçants détaillants, au profit des groupes capitalistiques ».

L'AFEP défend une section "économie et société" à l'Université

Dans ces mêmes colonnes (le journal Le Monde), le 4 juillet 2012, plusieurs grandes voix des sciences sociales demandaient au gouvernement de garantir le pluralisme au sein des institutions de recherche et d’enseignement de l’économie, pluralisme sans lequel il ne saurait y avoir, dans notre pays, un débat démocratique informé et rigoureux. Il s’agissait alors de tirer les leçons de la crise financière de 2008 qui avait montré combien pouvait être contre-productive une pensée économique trop homogène et trop sûre d’elle-même. Or nous sommes aujourd’hui obligés de constater que ces leçons n’ont pas été entendues : rien n’a changé, ni dans les programmes de recherches, ni dans l’enseignement. Cela tient à la position de monopole qu’occupent aujourd’hui les approches dite « mainstream » (« dominantes »).

Trophées 2015 des initiatives coopératives - candidatures jusqu'au 27/03/2015

Tous les jours, les 3 000 entreprises coopératives innovent et inventent des solutions pour répondre aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux de l’agriculture et de l’agroalimentaire d’aujourd’hui et de demain. A travers ces 1ers Trophées des initiatives coopératives, la coopération agricole entend illustrer ses ambitions et porter un message-clé auprès de la société : avec la coopération agricole, produisons l’avenir !

La promesse du « Coopérativisme ouvert » par David Bollier

Est-il possible d’imaginer une nouvelle sorte de synthèse ou de synergie entre le mouvcement émergent des communs et de la production entre pairs (P2P production) d’une part, et les éléments novateurs du mouvement de l’économie de coopération et de solidarité qui se développent de l’autre ?

Associations et pouvoirs publics dans les quartiers : comment parler de fond ?

S'exprimant devant des responsables associatifs et des députés le 20 janvier, à l'Assemblée nationale, Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, a exprimé une forte exigence vis-à-vis de l'action portée par les associations dans les quartiers. "Partenaires privilégiés de la notion de fraternité", les associations sont appelées à s'interroger au regard des "nouveaux défis". Un constat qui rejoint les conclusions du récent rapport des députés Alain Bocquet et Françoise Dumas, qui invite à remettre la recherche de qualité - et donc l'évaluation et le dialogue - au cœur des relations entre les associations et les pouvoirs publics.

Evaluer l'utilité sociale de l'économie sociale et solidaire

Les acteurs de l'économie sociale et solidaire sont de plus en plus confrontés à l'évaluation de leur utilité sociale. A l'intérieur de leur organisation, il s'agit de favoriser auprès de tous une meilleure prise de conscience de la valeur apportée à la société, point d'appui pour améliorer ensuite les pratiques. A l'extérieur, cette évaluation peut apporter une meilleure reconnaissance de leurs activités. Mais comment évaluer le lien social créé, la citoyenneté économique encouragée ou l'environnement préservé ?

Fonds européens : les régions accordent peu de place à l'économie sociale et solidaire

Dans la majorité des programmes opérationnels Feder et FSE des conseils régionaux pour la période 2014-2020, aucune mesure ou enveloppe spécifique n'est dédiée au développement de l'économie sociale et solidaire, d'après une note de l'Avise et du RTES, publiée le 21 janvier 2015. Certaines régions, comme l'Alsace, l'Aquitaine ou l'Ile-de-France, ont toutefois une approche plus volontariste.