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Les Amap et la campagne présidentielle

Dans son dernier manifeste de campagne (2017), le Mouvement interrégional des Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Miramap), fondé en 2010, demande aux candidats des élections présidentielles et législatives de s’engager en faveur d’une « démocratie alimentaire et citoyenne ».

La Coopération agricole au Salon international de l’agriculture

Le Salon international de l’agriculture n’est pas que le rendez-vous mondain des candidats à l’élection présidentielle et des postulants aux concours de beautés bovines. La Coopération agricole invitait cette année les visiteurs à venir découvrir l’ensemble de ses filières agricoles et agroalimentaires, « du produire au consommer coopératif, du champ à l’assiette ».

Le Parlement européen encourage les coopératives

Une résolution a été adoptée le 19 janvier 2017 par le Parlement européen sur « le pilier ­européen des droits sociaux ». Ce texte présenté par la députée européenne Maria Joao Rodrigues appelle à la promotion de l’économie sociale, dont les coopératives font partie intégrante.

Elections : les associations véritables « corps intermédiaires »

Le 1 er  mars, le Mouvement associatif (qui regroupe 600 000 associations sur un total estimé de 1,3 million) adressait aux différents candidats à l’élection présidentielle douze questions autour de trois thèmes fédérateurs – renforcer le lien social, humaniser l’économie, réveiller la démocratie – afin que les candidats expliquent leurs projets sur ces enjeux. Puis, fin mars, après analyse des réponses, le Mouvement associatif faisait part de ses conclusions et de ses propositions dans le cadre d’une campagne virale.

Des mesures en faveur de l’engagement associatif

Publiée au Journal officiel fin janvier, la loi Egalité et Citoyenneté a pour objectif de rassembler tous les Français autour des valeurs de la République. A cette fin, elle contient plusieurs mesures destinées à faciliter et favoriser l’engagement associatif, notamment celui des actifs et des jeunes.

L’Organisation internationale du travail s’intéresse toujours à l’ESS

En 2010, le Centre international de formation de l’Organisation internationale du travail (CIF-OIT) (Le CIF a été établi en 1964 à Turin en tant que centre de ­perfectionnement professionnel.) organisait à Turin, en partenariat avec le Comité économique et social européen et le Centre international de recherches et d’information sur l’économie publique, sociale et coopérative (Ciriec), la première édition de « L’Académie sur l’économie sociale et solidaire ».

Les « social impact bonds » font leur nid

Les obligations à impact social, les « social impact bonds », sont des contrats développés depuis 2010 dans plusieurs pays européens pour financer des projets sociaux innovants portés par des acteurs sociaux (associations, entreprises solidaires). L’argent est apporté par un investisseur privé (fondation, banque...). En cas de succès du projet, et selon des critères et objectifs fixés au départ, l’Etat s’engage à rembourser l’investisseur avec une prime de risque. Autrement dit, l’Etat paye cher, mais ne finance que ce qui marche.

Des recrutements plus fluides

Le 9 mars, Pôle emploi et l’Union des emplo­yeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) ont signé une convention pour la période 2017-2020 afin de valoriser les métiers de l’économie sociale et solidaire auprès des demandeurs d’emploi, et parallèlement, accompagner les employeurs de l’ESS dans leurs opérations de recrutement.

L’Education nationale resserre ses liens avec l’ESS

Voilà quatorze ans, la Semaine de la coopération à l’école était créée, portée par l’OCCE (Office central de la coopération à l’école) et Coop FR. Objectif : sensibiliser les enfants à l’action collective sous-tendue par les valeurs d’égalité, de solidarité, de démocratie, d’engagement pour un collectif...