Base doc

Quel potentiel de développement pour l'ESS? Par Philippe Frémeaux

Etude réalisée par Philippe Frémeaux, président de l’Institut Veblen et président de la Scop Alternatives Economiques, pour le compte de la Fondation Charles-Léopold Mayer et la Caisse des Dépôts et Consignations. 

Résumé :

1. Si la définition de l’économie sociale et solidaire (ESS) demeure encore l’objet de débats, la notion a acquis une réelle reconnaissance dans l’espace public au cours des trois dernières décennies. De nombreuses villes, communautés d’agglomération, départements et régions ont un élu en charge du développement de l’ESS, et soutiennent activement des structures destinées à y concourir. S’il n’existe plus de structure équivalente au sein du gouvernement, l’Etat ne s’en désintéresse pas non plus, comme l’ont prouvé diverses initiatives prises ces dernières années.

QUELLES OPPORTUNITES POUR UNE ESS REAFFIRMEE ? Ou la capacité de l’ESS à constituer un modèle économique et social alternatif, CJDES 5 avril 2012

La crise économique, sociale, financière et écologique que nous traversons démontre les impasses du système actuel fondé sur la libéralisation à tout crin et le capitalisme financiarisé. Les politiques économiques menées dans ce même cadre, sans remise en cause des règles du jeu globales, sans questionnement démocratique, et à coup de plans de rigueur uniformément appliqués partout, ne seront pas efficaces pour espérer une sortie de crise, comme de nombreux économistes l’ont déjà écrit. Dans ce contexte, un changement de paradigme semble plus que jamais nécessaire. L’économie sociale et solidaire peut contribuer à faire émerger ce changement de paradigme, à travers le modèle alternatif qu’elle constitue. Mais pourra-t-elle et saura-t-elle y parvenir, ce qui impliquera nécessairement une prise de conscience de ses forces et de ses faiblesses, et surtout la réaffirmation forte de son identité et de son projet politique… ?

Plus d’un million de Français ont signé la pétition "Un impôt sur notre santé ? C’est non !" La Mutualité Française continue sa mobilisation

Plus d’un million de Français ont signé la pétition "Un impôt sur notre santé ? C’est non !" lancée en septembre 2011 par la Mutualité Française pour protester contre la taxe sur la santé. Ce score exceptionnel, rarement égalé par d’autres pétitions institutionnelles dans un délai aussi court, montre que l’accès aux soins est une préoccupation majeure de nos concitoyens.

CréaRîF Entreprendre autrement 2012, jusqu'au 15 mars

Concours CréaRîF Entreprendre autrement : 40 000€ de dotations pour les entrepreneur-e-s de l’économie sociale et solidaire francilien-ne-s. Vous souhaitez créer une association, une coopérative ou une entreprise sociale qui répond aux besoins sociaux ou environnementaux de votre territoire ? Vous voulez développer votre entreprise d’économie sociale et solidaire ? Votre projet est innovant ? Participez au concours CréaRîF Entreprendre autrement 2012.

L’échelle des salaires est plus resserrée dans le secteur de l’économie sociale (Insee premières, fev 2012)

Pour les 2,3 millions de salariés travaillant dans le secteur de l’économie sociale, l'échelle des salaires est plus resserrée que dans le privé. On y observe en effet un écart moins important entre les plus faibles et les plus hautes rémunérations. Les salariés des associations, les plus nombreux, ont globalement des revenus assez faibles, qui ne s’expliquent pas seulement par la nature des emplois et les domaines d’activité. Ils sont aussi plus souvent à temps partiel. La santé est un des rares secteurs où les salariés sont en moyenne mieux payés que dans le reste du privé, grâce notamment à certains emplois très qualifiés dans des centres de recherche. Dans les coopératives, mutuelles et fondations, les salaires sont plutôt au-dessus de la moyenne, mais la grille salariale n’en est pas moins resserrée. Parmi les explications, l’organisation de certaines coopératives et mutuelles, notamment dans le secteur bancaire et assurantiel, qui concentrent les activités les mieux rémunérées dans des filiales de droit privé. Une étude de Laurent Bisault, direction régionale de Midi-Pyrénées, Insee

Les associations entrent en campagne!

A l'occasion de ces élections présidentielles et législatives, la CPCA lance une grande campagne afin de promouvoir les associations et de mieux faire reconnaître leur rôle dans la société: Associations, reconnues d'intérêt citoyen depuis 1901. En savoir plus sur www.depuis1901.fr

 

Année record pour InVivo

L’union de coopérative agricole InVivo, numéro un de la coopération en France et qui a récemment créé Acooa avec Coop de France, a connu un exercice faste en 2010-2011. Le chiffre d’affaires bondit de 37,2 % à 6,1 milliards d’euros. L’union réalise 53 % de son activité en France et 47 % à l’international. Le revenu net part du groupe est, à 35 millions d’euros, le meilleur dégagé par le groupe depuis dix ans. Il reste relativement faible rapporté au chiffre d’affaires, car l’union reverse également 62 millions de ristournes aux coopératives adhérentes).