Les clubs d’investisseurs Cigales et leur gestion de l’épargne solidaire : un commun de la finance territoriale ?
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En quoi l’activité d’un Club d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire (Cigales) relève-t-elle du champ théorique et pratique des communs ? À partir de l’analyse
d’Elinor Ostrom et de ses prolongements, cet article caractérise la ressource immatérielle qui réunit les investisseurs des clubs Cigales, analyse leurs droits et obligations et montre qu’une Cigales peut s’auto-organiser sous réserve de dispositions légales et associatives. La deuxième partie illustre, au travers de l’enquête menée au sein de la Métropole de Lyon, comment les cigaliers se dotent de règles implicites et explicites pour mener à bien leurs actions de financement. Le « faire commun » semble trouver un prolongement dans le co-accompagnement de projets par plusieurs Clubs, ou encore dans la mutualisation des droits exercés par leurs membres.
How do the activities of a Club d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire (investors’ club for a local and alternative management of solidarity savings), Cigales,
fit the theoretical and practical aspects of a commons? Based on the work of Elinor Ostrom and her followers, this article describes the intangible resource that unites investors in Cigales clubs,
analyses their rights and obligations, and shows that a Cigales can be set up as a self-managed voluntary organisation subject to applicable laws. Through a survey conducted in Greater Lyon,
the second part shows how members follow implicit and explicit rules to achieve their funding goals. The commons ethos continues with the joint support of projects by groups of clubs and the
pooling of members’ rights.
¿En qué la actividad de un club de inversores para una gestión alternativa y local del ahorro solidario «Cigales» entra en el campo teórico y práctico de los comunes? A partir del análisis d’Elinor Ostrom y de sus ampliaciones, este articulo caracteriza el recurso inmaterial que reúne los inversores de los clubes «Cigales», analiza sus derechos y obligaciones, y muestra que un «Cigales» puede organizarse a reserva de disposiciones legales y asociativas. En la segunda parte, se ilustra, a través de la encuesta realizada en el seno de la Metrópolis de Lyon, como los miembros de las Cigales se dotan de normas implícitas y explicitas para llevar a cabo sus acciones de financiamiento. Parece que lo “Hacer común” se prolonga en el acompañamiento de proyectos por varios clubes, o en la mutualización de los derechos ejercidos por los miembros.
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