L’économie sociale et solidaire en Tunisie, un potentiel troisième secteur ?
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Érigée par le gouvernement au rang de préoccupation prioritaire dans le plan de développement 2016-2020, l’économie sociale et solidaire (ESS) se trouve à l’aube d’une période de grande expérimentation en Tunisie. Le secteur dispose de véritables atouts : un ancrage sur l’ensemble du territoire, une offre importante de travail bénévole, une connaissance intime du terrain et un potentiel de création d’emploi, de richesses et d’utilité sociale. Ces atouts sont toutefois contrebalancés par des faiblesses importantes : une forte spécialisation sectorielle, un poids économique marginal, des acteurs de petite taille, des ressources humaines non qualifiées, des problèmes de gouvernance et un accès limité au financement. Cet article tente de déterminer à quelles conditions l’ESS pourrait constituer un troisième secteur à part entière, à mi-chemin entre l’État et le marché.
Made a national priority in the government’s 2016-2020 development plan, the social and solidarity economy (SSE) is embarking on a period of great experimentation in Tunisia. The sector has real advantages: well established throughout the country, a large supply of voluntary work, an intimate knowledge of the terrain, and a potential for creating jobs, wealth and social utility. These advantages are however counter-balanced by significant weaknesses: overly specialised in certainsectors, marginal economic importance, small-scale organisations, unskilled workers, governance issues, and limited access to finance. This article tries to identify the conditions needed to makethe SSE a full-fledged third sector, halfway between the state and the market.
Tras haber sido reconocida por el gobierno como un objetivo prioritario en el plan de desarrollo 2016-2020, la economía social y solidaria en Túnez se encuentra al principio de un periodo de gran experimentación. El sector tiene verdaderas ventajas: un anclaje en todo el territorio, una oferta importante de trabajo voluntario, un conocimiento íntimo del terreno y un potencial de creación de empleo, de riquezas y de utilidad social. Sin embargo, estas ventajas son contrarrestadas por deficiencias considerables: una fuerte especialización sectorial, un peso económico marginal, actores de pequeño tamaño, recursos humanos no calificados, problemas de gobernanza y un acceso limitado al financiamiento. En el presente artículo, se trata de determinar las condiciones en que la ESS podría constituir un tercer sector de pleno derecho, a medio camino entre el Estado y el mercado.
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