Logiciel libre et ESS
La Macif Paris accueillait le 9 juin 2011 une conférence sur le thème "ESS et Logiciels libres". Le compte-rendu de cette manifestation est en ligne sur le site Rencontres Sociales.
La Macif Paris accueillait le 9 juin 2011 une conférence sur le thème "ESS et Logiciels libres". Le compte-rendu de cette manifestation est en ligne sur le site Rencontres Sociales.
Hugues Sibille, Tarik Ghezali, Grasset, 2010, 138 pages
Dans leur ouvrage consacré à la démocratisation de l’économie, Hugues Sibille et Tarik Ghezali (1) s’attaquent à une question récurrente dans notre histoire sociale : la démocratie économique, question familière aux praticiens et analystes de l’économie sociale et solidaire. Contrairement au discours des économistes qui réclament un retour de la régulation publique, ils affirment une conviction forte : la sortie de crise « ne sera pas keynésienne ». Ce ne sera pas une économie mixte mais une économie plurielle qui nous permettra de sortir des dégâts opérés par les dérégulations. Dans ces nouvelles « régulations citoyennes et entrepreneuriales » (p. 10), les sociétés de personnes devraient jouer un rôle important pour contrebalancer le pouvoir des actionnaires et des managers qui a conduit à la financiarisation de l’économie. La perspective d’une plus forte valorisation de la coopération est séduisante mais l’argumentation n’est pas dénuée d’ambiguïtés.
Elinor Ostrom, 1990, trad. française 2010, Editions De Boeck.
La pensée économique dominante conclut, au mieux, à l’inefficacité économique de « l’action collective […] des individus utilisant des ressources communes », au pire, à l’épuisement de ces biens communs, à moyen ou long terme. Il en ressort une alternative politique : la privatisation de ces biens (acteurs individuels ou firmes) ou leur contrôle par l’Etat (contrôle direct, nationalisation, ou indirect, régulation extérieure de l’action). Dans son ouvrage, Gouvernance des biens communs (dont sont tirées les citations de cette note), Elinor Ostrom (« Nobel » d’économie 2009) critique tant les modèles « métaphoriques » à la source de cette vision pessimiste, qui culmine dans la « tragédie des biens communs » (Garret Hardin), que les solutions qui s’inscrivent dans l’alternative Marché-Etat. S’appuyant sur ses propres travaux et enquêtes sur le terrain, comme sur les données d’autres auteurs, Ostrom met en avant les solutions « de l’auto-organisation et de l’auto-gouvernance dans les situations de ressources communes ». Solutions pragmatiques, efficaces et durables dans suffisamment de cas pour que l’auto-organisation apparaisse non pas comme une utopie politique mais comme une pratique d’action collective qui répond à une large palette de problèmes économiques.
Rendez-vous des alter-mondialistes le Forum social mondial (FSM) a été organisé en 2001 pour faire contrepoids au Forum économique de Davos en réunissant des acteurs de la société civile du Nord et du Sud autour d’un espoir « un autre monde est possible ». Depuis 2001 les Forums sociaux qui se sont succédé ont eu pour but de réunir un grand nombre d’acteurs hors champ du capitalisme, activer et consolider de nouveaux réseaux et, plus difficile, lancer des initiatives.
Auto-organisation
Entrepreneurs d’avenir, Ashoka, le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves) et le Labo de l’Economie Sociale et Solidaire s’associent en fondant l’Alliance pour entreprendre autrement.
Les crises financière, économique et sociale que nous connaissons questionnent non seulement l’efficacité des pratiques de gestion des organisations mais aussi leur légitimité. La gestion instrumentale rigoureuse conçue hier comme un gage de prospérité est aujourd’hui dénoncée comme la source de maux profonds : « la société est malade de la gestion ». Dès lors, il apparaît urgent d’interroger les notions de performances et de repenser les pratiques, qu’il s’agisse de la finance, la gouvernance, l’entrepreneuriat, le management ou la formation à la gestion elle-même, qui permettront d’atteindre cette conception renouvelée de la performance.
Lors de cette journée de recherche, nous souhaitons explorer certaines pistes qui offrent une alternative aux pratiques de gestion traditionnelles sans pour autant relever de l’économie sociale et solidaire. Comment peut-on aujourd’hui gérer les organisations de sorte que l’on restaure leur légitimité et que l’on concilie celle-ci avec la performance ?
La Cres Languedoc-Rousillon, la CGScop, l'Avise et la Région Languedoc Rousillon organisent le 28 mars à Paris (Maisons des solidarités, 75013) la journée "Réalis" pour "Réseau actif pour l’innovation sociale". Il reste encore quelques places.
La Ville et la Communauté urbaine de Strasbourg se sont associées à la Chambre Régionale de l’Economie Sociale (CRES) pour mettre formellement en place, vendredi 11 mars, leur nouveau Conseil de l’économie sociale et solidaire (ESS).
Fabio Salviato, ancien président de la Banca Etica, succède à Karol Sachs du Crédit Coopératif, comme président de la Fédération Européenne de finances et Banques Ethiques et Alternatives qui regroupe 24 banques et institutions financières de 11 pays de l'Union Européenne, ainsi que de Norvège et de Suisse. La Banca Etica devrait aussi être partie prenante du projet de banque éthique européenne avec la Nef et Fiare.
la Coopérative RENCONTRES SOCIALES, avec l'OCIRP et la FEGAPEI, en partenariat avec CHORUM, la MACIF et la MAIF et avec le concours du Groupe SOS, du réseau GESAT et de la Scop ORQUE organise une rencontre professionnelle sur le thème : "Handicap : bonnes pratiques de l’ESS et engagement des partenaires sociaux" le le 30 mars, à l'Usine (Saint- Denis).