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L’austère politique familiale divise les associations

Le Premier ministre a dévoilé, lundi 3 juin, le scénario qui sera suivi pour la réforme de la politique familiale : baisse du quotient familial de 2 000 à 1 500 euros, mais promesse de 275 000 places supplémentaires dans les crèches et maternelles, en priorité dans les zones d'éducation prioritaire. La baisse du quotient familial est censée rapporter un milliard d'euros dès 2014, et devrait concerner 1,3 million de ménages, soit 12 % des ménages avec enfants, qui verront leurs impôts augmenter de 64 euros par mois. François Fondard, président de l'Union nationale des associations familiales (Unaf) déclare à Viva être « soulagé » que le gouvernement ait renoncé à la modulation des allocations familiales « qui n'aurait touché que les familles avec deux enfants et plus, celles avec un enfant auraient échappé à cette contribution puisqu'il n'y a pas d'allocation familiale pour le premier enfant. [Avec cette réduction] toutes les familles avec enfants à charge sont mises à contribution pour résorber le déficit de la branche famille, soit 1,1 million de foyers. […] En revanche, la suppression des réductions d'impôt pour frais de scolarité (pour les familles imposables dont les enfants sont scolarisés au collège et au lycée) aura, elle, un impact financier sur les classes moyennes. » Pour sa part, toujours interrogé par Viva, Emmanuel Zemmour, président de l'Union nationale des étudiants de France (Unef) regrette que la politique gouvernementale ne soit motivée que « par une stricte économie budgétaire.