La gestion stratégique de la coopérative et de l’association d’économie sociale, IIe partie : L’entreprise et ses orientations
Dans la deuxième partie de sa contribution sur la gestion stratégique, (cf. le numéro 281), Marie-Claire Malo revient sur la définition de l’entreprise, puis sur ce que serait un processus stratégique coopératif : il doit tenir simultanément le fil de la perspective du changement social, qui s’attache au respect des valeurs, et celui du positionnement. La bonne option stratégique est celle qui tente d’articuler en permanence volontarisme et déterminisme. Loin d’être une contrainte, le compromis a un grand potentiel d’innovation, parce qu’il combine des grandeurs différentes. Chaque compromis est une combinaison originale qui porte une part d’innovation sociale. l Comme pour toute entreprise, les orientations stratégiques de la coopérative ou de l’association d’économie sociale sont fonction de l’entrepreneur, de l’environnement et de l’entreprise. L’analyse de l’entrepreneur collectif commande de considérer tous les acteurs du processus stratégique ainsi que leurs valeurs et leurs visions. Pour prendre en compte le secteur dans lequel évolue la coopérative ou l’association d’économie sociale, la grille d’analyse des forces concurrentielles est incontournable et sert de canevas à l’intégration de toutes les dimensions de l’environnement, y compris les dimensions socio-politiques. Après avoir présenté des grilles d’analyse de l’entrepreneur et de l’environnement (lire Recma, n° 281), voyons comment analyser l’entreprise et ses orientations stratégiques, avant de conclure sur la nécessaire combinaison des approches stratégiques du positionnement et de la perspective.
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