Goodyear : comment les ex-salariés veulent reprendre l'entreprise
Quelque 300 ex-Goodyear entendent créer une coopérative (Scop) pour sauver des emplois à Amiens. Ils ont soumis leur projet à la maison mère aux États-Unis.
Quelque 300 ex-Goodyear entendent créer une coopérative (Scop) pour sauver des emplois à Amiens. Ils ont soumis leur projet à la maison mère aux États-Unis.
« On occupe, on résiste, on produit! » Voilà le mot d'ordre des soixante ouvriers de l'usine Vio.Me. (Viomichaniki Metaleftiki), à Thessalonique, ont repris mardi dernier la production de matériaux de construction, d'aménagement et d'isolation. Jusqu'en 2006, Vio.Me. était une entreprise très rentable. En mai 2011, l’entreprise-mère dépose le bilan, ce qui n’est pas le cas de sa filiale. Pourtant, la direction de Vio.Me. décide la cessation de paiement des salaires et le lock-out de l’usine, sous le prétexte d’un manque des fonds.
Les représentants du mouvement coopératif du Canada se réjouissent du transfert de la responsabilité des coopératives vers Industrie Canada et espèrent travailler étroitement avec le gouvernement pour continuer à améliorer l'accès aux capitaux et pour travailler à d'autres enjeux. Dans sa réponse aux recommandations du Comité spécial sur les coopératives, le gouvernement fédéral affirme sa volonté de forger un nouveau partenariat avec le mouvement coopératif canadien. Cette volonté est accompagnée d'un premier geste concret, puisque le gouvernement fédéral transfère la responsabilité des coopératives à Industrie Canada. Cette responsabilité était assumée depuis les 30 dernières années par Agriculture et Agroalimentaire Canada.
En quoi les coopératives et l’ESS peuvent être parties prenantes du redéploiement industriel ? Cette question tout à fait d’actualité fera l’objet d’une rencontre à Namur en Belgique à l’initiative de la CRESS Nord-Pas-de-Calais, de l’Institut de développement européen de l’économie sociale (IDEES), des Scops, etc. Avec le vice président du gouvernement wallon et ministre de l’Economie et de Benoit Hamon, ministre délégué à l’ESS. Des ateliers et des tables rondes sont proposés autour des perspectives pour les pouvoirs publics, etc.