mutualité étudiante

Quel avenir pour les mutuelles étudiantes ?

Celles-ci pourraient se voir retirer la gestion du régime obligatoire de l’Assurance maladie des étudiants, qui serait adossé au régime général de la Sécurité sociale. Le régime étudiant a connu suffisamment de dysfonctionnements depuis l’affaire de la MNEF dans les années 90 pour que l’on puisse envisager cette mutation sans trop de regrets, à condition qu’elle permette une amélioration rapide de l’état sanitaire de la population étudiante, actuellement très préoccupant pour les étudiants issus de familles modestes.

Protection sociale des étudiants: "Un système ancien et d’une complexité abracadabrante" pour les Sénateurs

La commission des affaires sociales du Sénat a créé, en février 2012, un groupe de travail consacré à la sécurité sociale et à la santé des étudiants, qui a organisé dix-sept auditions et quatre déplacements sur le terrain et a ouvert une page dédiée sur le site internet du Sénat avec un espace participatif.  Un rapport rendu le 15 décembre 2012 par Catherine Procaccia (UMP) et Ronan Kerdraon (PS) fait état d'un "système ancien et d'une complexité abracadabrante". La loi de 1948, modifiée en 1972, a permis un système se caractérisant "à la fois par une concurrence entre les centres de gestion et une « double casquette » régime obligatoire de base et régime complémentaire. En ce sens, le terme de mutuelle peut prêter à confusion et devrait être modifié en conséquence." Les sénateurs préconisent la suppression du régime actuel, ou son maintien à la faveur d'un seul organisme de gestion.

L’UFC-Que Choisir met au "banc" les mutuelles étudiantes

Opaques, peu compétitives : l'UFC Que choisir appelle à une remise à plat  du fonctionnement de ces organismes privés investis d’une mission de service public en demandant que la gestion du régime étudiant soit confiée aux caisses primaires d'assurance-maladie, ce qui pourrait engendrer jusqu'à 90 millions d'euros d'économie annuelle pour l'État, selon l'association.