banque publique d'investissement

Premières orientations pour la BPI-ESS

Un article de Chorum-Cides  :"La Banque publique d’investissement devrait être portée sur les fonts baptismaux lors du Conseil des ministres le 17 octobre. Les régions « seront associées pleinement à sa gouvernance » a précisé très récemment le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, avec une capacité d’investissements de 30 milliards d’euros, on dit désormais 40 milliards, pour les PME et les TPE. L’économie sociale et solidaire sera dotée de 500 millions d’euros. Le point pour savoir comment l’ESS pourrait se voir prêtée de l’argent ou être investie de capitaux et comment les régions seront associées à la gouvernance.

Reprise en Scop, banque publique d'investissement, non au "socialwashing" et label pour les entreprises sociales: Benoît Hamon agite l'ESS

Les sorties de Benoit Hamon ne passent pas inaperçues. Le 28 juin, au Groupe Chèque déjeuner, après avoir prévenu qu'il serait "vigilant au socialwashing", comme il avait fallu l'être à l'égard du "greenwashing", il a déclaré vouloir inscrire dans une loi le droit préférentiel de reprise d'une entreprise par ses salariés, projet porté notamment par l'AP2E depuis plus d'un an, et de nouveau évoqué le lendemain lors de sa visite du Groupe Vitamine T à Lille. Le ministre espère par ailleurs obtenir une part importante des futurs crédits distribués par la Banque publique d'investissement (BPI). Une somme qui pourrait atteindre 500 millions d'euros. Mais attention, « si nous avons les 500 millions d'euros de la BPI, il faudra s'en servir beaucoup mieux que les 100 millions que nous avons obtenus du grand emprunt et qui ont été une vraie usine à gaz », prévient Claude Alphandéry dans l'article des Echos consacré au déplacement du ministre. Lors de ce passage dans une entreprise phare du Mouves, le ministre a également annoncé la création d’un label pour les entreprises de l’économie sociale et solidaires (ESS) dans le cadre de la future loi cadre de l'ESS qui devrait voir le jour en 2013. Ce label permettrait de reconnaître la spécificité du projet des entreprises sociales, en s’appuyant sur des valeurs et dépassant ainsi la seule question des statuts.