Côte d’Ivoire

Promouvoir l’ESS en Afrique

La première Conférence panafricaine sur l’ESS s’est tenue à Abidjan (Côte d’Ivoire) les 5 et 6 mai. Organisée conjointement par l’Organisation internationale du Travail (OIT) et la Fondation Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) avec la participation de la Commission de l’Union Africaine (CUA), la conférence a réuni des représentants gouvernementaux, d’organisations de travailleurs et d’employeurs, de réseaux continentaux africains de l’ESS.

La Journée internationale de la femme mutualiste à Abidjan

Établi à Abidjan (Côte d’Ivoire), le Programme d’appui aux stratégies sociales (Pass) accompagne les initiatives des décideurs en matière de protection sociale (mutuelles, pouvoirs publics nationaux et locaux) de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), dans la création et la structuration de mutuelles, le développement d’offres de santé mutualistes, etc.

L’économie sociale en Afrique : les perspectives du nouveau droit Ohada

L’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) est née d’un traité signé à Port-Louis (île Maurice) le 17 octobre 1993, avec pour objectif principal de parvenir à une intégration juridique à travers l’harmonisation – ou, mieux, l’uniformisation – du droit des affaires en Afrique. L’institution regroupe dix-sept Etats (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Comores, Congo, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Mali, Niger, République centrafricaine, Sénégal, Tchad et Togo). La formule utilisée pour uniformiser le droit des affaires est l’adoption d’actes uniformes dont les dispositions sont directement applicables dans les Etats membres. Le neuvième, relatif au droit des sociétés coopératives, a été adopté le 15 décembre 2010 à Lomé, au Togo, et a été publié au journal officiel de l’Ohada le 15 février. Si le texte constitue une avancée importante pour le développement des sociétés coopératives en Afrique, il laisse une grande liberté aux statuts.