SA

Crédit Agricole : heureusement que la banque coopérative limite les pertes de la SA

Michel Abhervé revient sur les pertes du Crédit agricole : "Nous avions relevé récemment l’évolution de la communication du Crédit Agricole. Cette évolution de la communication prend sens avec la parution des comptes de l’exercice 2012 qui montrent une perte très importante de Crédit Agricole SA, à hauteur de 6,47 milliards d’euros, partiellement compensée par les bénéfices de la banque coopérative, qui s’élèvent à 3,54 milliards d’euros, qui permettent de réduire le déficit global du groupe sur l’exercice à 3,8 milliards d’euros. Quel retournement de l’histoire depuis la période où les responsables d’une banque coopérative considérée comme archaïque faisaient l’éloge de la SA, machine à produire des excédents et à faire des investissements qui allaient produire des retours juteux. [...]"

Les coopératives de transporteurs. Des coopératives d’artisans à la coopération de PME

Les premières initiatives coopératives dans le transport apparaissent dans les années 60, plus tardivement que dans les autres secteurs. Le passage d’une économie administrée à la libéralisation du marché entraîne une dualisation du secteur entre petites entreprises et grands groupes. Si le nombre d’adhérents des coopératives artisanales reste limité, les groupements de PME permettent à un nombre important d’adhérents de bénéficier d’un réseau national et international. Alors que les coopératives artisanales génèrent la quasi-totalité du chiffre d’affaires de leurs adhérents, cette part reste marginale pour les groupements de PME. L’article analyse l’efficacité comparée de ces deux modèles, entre permanence et indépendance des adhérents.

Numéro de revue: 
307
Année de publication: 
2008
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Auteur(s): 
par Claire Jafflin et Michel Auvolat