citoyenneté

Être citoyen.ne aujourd’hui

« C’est l’association de personnes qui crée la citoyenneté et non l’inverse. » C’est en ces termes que Roger Sue, sociologue, présentait le 31 janvier 2020 à un large auditoire le creuset de citoyenneté que sont les associations loi 1901, éclairant par la même occasion ce qui unit le mouvement associatif à l’ESS :  l’associativité, le principe égalitaire « un membre, une voix ».

En amont de la crise sanitaire, le Mouvement associatif célèbre ses vingt ans et mobilise sur la citoyenneté

Plus qu’une célébration, un creuset des dynamiques associatives et un temps de réflexion. Le 31 janvier, « Droit de cité », la journée organisée par le Mouvement associatif à la Cité internationale universitaire de Paris, a réuni militants et acteurs de terrain, chercheurs, responsables d’associations et de mouvements de l’ESS, sans oublier de nombreux représentants des pouvoirs publics, dont Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, autour du thème « Être citoyen.ne aujourd’hui ».

L’apport des associations au bien-être des Français dans les territoires

Réalisée en janvier 2020 à la demande du Mouvement associatif, l’étude de l’Ifop intitulée « Le bien-être territorial. Vivre sa citoyenneté sur son territoire », portant sur un échantillon représentatif de la population française, révèle l’importance de la vie associative dans le sentiment de bien-être des habitants des territoires. Ainsi, ces derniers se disent plus heureux dans leurs localités grâce au tissu associatif et au bon ancrage territorial des associations. Cette reconnaissance de l’apport des associations est quasi unanime puisque :

Renouer avec l’idéal démocratique dans les coopératives ivoiriennes grâce à la formation

Cet article analyse les pratiques et les enjeux de la formation aux valeurs de citoyenneté et de démocratie initiée dans les coopératives ivoiriennes depuis 2010. L’étude réalisée par l’auteur en 2016 auprès de 185 acteurs répartis dans cinq coopératives de café et de cacao montre que la quasi-totalité d’entre elles sont confrontées à l’hégémonie de certaines catégories d’acteurs pour leur gestion et connaissent des problèmes de leadership ou de mauvais positionnement des rôles dans l’organigramme. Les programmes de formation aux principes de citoyenneté et de démocratie, en favorisant l’appropriation des valeurs et des règles coopératives en matière d’égalité des droits pour tous, renforcent l’engagement des coopérateurs en même temps que leurs performances économiques.

 

Numéro de revue: 
348
Année de publication: 
2018
Auteur(s): 
Christophe Adouobo N’DOLY

Comment l'économie sociale et solidaire doit profiter du numérique

La dynamique créée autour des plateformes numériques de l'économie collaborative incite les acteurs de l'économie sociale et solidaire à s'intégrer dans cette tendance, sans pour autant renier leurs valeurs. De nombreuses plateformes numériques proposent d'améliorer le service client et mettent en avant des notions d'intérêt général pour définir leur activité. Mais bon nombre de ces plateformes, dont on dit qu'elles font partie de l'économie collaborative - les plus connues sont Airbnb, Uber, Le Bon Coin, BlaBlacar etc. -, ne s'appliquent pas les principes qui les érigeraient en alternative crédible à l'économie marchande capitaliste.

Allemagne : la moitié du parc éolien et photovoltaïque appartient aux citoyens, exemple de la coopérative EWS

Effarés par les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl, en 1986, des habitants de Schönau, village de 2 500 âmes au pied du Belchen, se demandent comment ne plus dépendre du nucléaire. Ils commencent par organiser des concours d’économies d’énergie. Quand ils apprennent en 1991 que la concession de leur distributeur d’électricité, KWR, arrive à échéance, ils décident de la reprendre. Dix ans plus tard, l’association de citoyens ( Bürgerinitiative ) crée la coopérative EWS, (Elektrizitätswerke Schönau) et reprend le réseau. « Un fait unique en Allemagne » , soulignent les fondateurs, Ursula et Michael Sladek.

Quel rôle jouent les associations dans l’élaboration d’une citoyenneté européenne? 14 juin, Paris

Dans le cadre de l’Année européenne des citoyens, la Fonda, la Mairie de Paris, la Maison de l’Europe de Paris et Pour la Solidarité organisent un séminaire sur le rôle des associations dans le processus d’élaboration d’une citoyenneté européenne. Vendredi 14 juin de 9h30 à 13h à la Maison de l’Europe de Paris - 35-37 rue des Francs-Bourgeois - 75004 Paris.

Associations et entreprises commerciales : « Des rapports complexes et ambigus »

Appréhender les relations entre associations et entreprises commerciales implique de se défaire de certains a priori sur leurs places respectives pour envisager une palette de situations, loin de la bipolarité. L’article s’appuie sur la notion d’activité économique, qui doit être distinguée de la poursuite d’un but lucratif – associé à la distribution des bénéfices – et qui apporte un cadre juridique commun, permettant d’envisager une complémentarité économique. L’association peut être un outil de développement, par exemple en mutualisant des moyens ou en soutenant la création d’entreprise, comme elle peut recourir à la filialisation en externalisant une partie de ses activités dans une société commerciale. Face aux risques de dérive, l’auteur montre en particulier que l’obligation de contractualiser serait une solution. Le partenariat peut aussi s’exercer autour de la promotion d’activités d’intérêt général, que ce soit à travers le mécénat ou la création par l’entreprise d’une association ou d’une fondation. Là aussi, l’article souligne la nécessaire vigilance face au risque d’instrumentalisation de l’association au service d’une « fonction citoyenne » de l’entreprise.

Numéro de revue: 
297
Année de publication: 
2005
Fichier attachéTaille
PDF icon 297_007021.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Amblard C.

Les jeunes et la vie associative, attraits et usages

Les pratiques citoyennes des jeunes ne sont pas toujours faciles à cerner, ce qui explique des discours relativement contradictoires. Sujets de critiques ou à l’inverse célébrés, les jeunes laissent perplexes bien des acteurs sociaux. Pourtant, leurs comportements citoyens reflètent les évolutions qui traversent l’ensemble de la société française : un attachement au vote mais un usage parcimonieux, une participation protestataire croissante et un investissement dans le monde associatif. Cet article s’intéresse plus particulièrement aux pratiques associatives des jeunes et propose d’en dessiner les contours. Il met en évidence l’attrait des jeunes pour ce secteur et la diversité de leurs pratiques associatives, souvent présentées comme relevant uniquement de la consommation de loisirs. En examinant plus particulièrement le bénévolat des étudiants ou les pratiques associatives des jeunes ruraux, l’auteur souligne des motivations différentes en fonction du type d’association et de la situation des jeunes.

Numéro de revue: 
294
Année de publication: 
2004
Fichier attachéTaille
PDF icon 294_063073.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Becquet V.