Base doc

La coopérative d'activités et d'emploi: une forme innovante d'entreprise de services à la personne, 4 juin, Paris

Réunissant au sein d'une même entité des "entrepreneurs-salariés", les CAE participent à l’instauration de nouvelles dynamiques économiques et sociales. Elles favorisent ainsi la création d’emplois durables tout en étant attentives à la qualité des services rendus aux bénéficiaires. Le Groupe RÉUNICA soutient depuis 2008 le développement de plusieurs Coopératives d’Activités et d’Emploi (CAE) dédiées aux Services à la Personne.

Communiqué de L’ESPER Suite à l’annonce du nouveau gouvernement

Les réactions du secteur suite à l’élection de François Hollande à la présidence de la République le 6 mai dernier, et à la constitution d’un gouvernement autour du premier ministre Jean-Marc Ayrault, ont été nombreuses (lire ici celle de la CPCA, de Michel Abhervé, et les nombreuses publications colligées par l'Atelier ...). Nous reproduisons ici celle de l’ESPER (l'Economie sociale partenaire de l'école de la République) qui "salue la création d’un ministère délégué à l’économie sociale et solidaire, rattaché au ministère de l’économie, des finances et du commerce extérieur, confié à M. Benoit Hamon. Cette reconnaissance institutionnelle, qui était l’une des demandes des acteurs de l’ESS, apparaît comme un signe positif pour l’importance qui sera donnée à cette économie dans les orientations gouvernementales, signe qui devra encore se concrétiser par la mise à disposition de moyens conséquents.

Interview de Philippe Peyrard, de la coopérative Atol

Née il y a 40 ans en France, l’originalité d’Atol réside dans son nom, qui signifie Association des Techniciens en Optique-Lunetterie, et qui montre bien l’orientation de la coopérative, plus intéressée par l’aspect technique et pratique des produits, que par des considérations commerciales, comme nombre de ses concurrents. L’Observatoire a interviewé Philippe Peyrard, le Directeur général délégué de l’enseigne, qui revient sur les actualités du réseau.

Le CNCRES et le Mouves signent une déclaration commune

A l’heure où la crise économique, sociale et écologique s’est installée profondément dans notre pays, à l’heure où l’Etat-Providence, en souffrance, n’a plus les moyens de répondre seul aux enjeux auxquels notre société doit faire face, l’Economie sociale et solidaire (ESS), créatrice d’emplois, de richesses et d’innovations, doit plus que jamais pouvoir faire entendre sa voix. Ses acteurs, forts de leur diversité et de leurs particularités, se retrouvent autour de valeurs et principes communs.

Caen : appel à projets ESS, jusqu'au 3 septembre 2012

Tous les projets économiques sont concernés. En effet, l'ESS ne réduit pas son champ d'action à un secteur particulier, mais se propose d'agir sur l'ensemble des activités économiques. L'appel à projets pourra soutenir le démarrage d'un projet porté par :

L’économie sociale et solidaire dans l’enseignement supérieur

L’Observatoire national de l'économie sociale et solidaire porté par le Conseil national des Chambres régionales de l'économie sociale et solidaire (CNCRES) publie aujourd’hui sa nouvelle étude sur les « Formations en économie sociale et solidaire au sein de l’enseignement supérieur et insertion professionnelle ». S’appuyant sur un recensement inédit comptabilisant 72 formations diplomantes et transversales dédiées à l’économie sociale et solidaire (ESS) à travers toute la France, cette étude présente un recueil qualifié de ces formations, mais également l’analyse de leur évolution et du taux d’insertion professionnelle des étudiants issus de ces formations (sur la base de 16 formations enquêtées), afin de vérifier l’adéquation entre ces formations en ESS et les besoins à venir dans les entreprises du secteur face au vieillissement des salariés notamment.

 

Accompagner le développement de l’économie solidaire sur les territoires (PACA)

Dans un contexte où l’Économie Solidaire devient une perspective concrète pour le développement des territoires, des politiques publiques et des réseaux d’accompagnement se développent pour répondre à cet enjeux. A travers ce guide, les animateurs-trices du réseau des Pôles d’Initiatives Locales d’Economie Solidaire en région Provence Alpes Côte d’Azur souhaitent partager leurs approches, savoirs, méthodes et outils avec tous ceux qui, de près ou de loin, sont concernés, souhaitent inscrire une activité dans une démarche d’économie solidaire ou s’impliquer dans le développement d’une économie replaçant l’Homme au centre des échanges.

Réindustrialiser les territoires... chiche! Par Genevièvre Gaillard, Gérard Andreck, Marc Desforges et Frédéric Gilli

Le chômage augmente, les grands groupes préparent des réductions d'effectifs, la consommation baisse... Malgré ces annonces déprimantes il est possible de réindustrialiser. Première bonne nouvelle : il y a beaucoup d'argent disponible ! Faute d'avoir confiance en l'avenir, les Français sont précautionneux : le taux d'épargne atteint 17% des revenus, niveau record. Par rapport aux dernières années, voilà 25 milliards d'euros disponibles en plus pour les investissements. Faisons en sorte que cet argent profite au pays. Deuxième bonne nouvelle : beaucoup d'épargnants seraient heureux que leur argent soit investi dans leurs territoires et certains acteurs financiers sont prêts à jouer le jeu. Proches des gens, des territoires et des entrepreneurs, les banques mutualistes et mutuelles d'assurance peuvent être les "pionniers" de cette réorientation. D'abord leurs liens avec l'économie sociale et solidaire les rendent sensibles aux modèles décentralisés. Ensuite l'organisation de leur capital les soustrait aux contraintes de rentabilité des banques cotées. Ils sont très capables d'accompagner le développement à moyen-terme des territoires et des entreprises locales.Troisième bonne nouvelle : le tissu des PME locales est un relais durable de croissance.

Que pensent les entreprises du capitalisme coopératif?

Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, souhaite développer le capitalisme coopératif au sein duquel les intérêts des investisseurs privés et des salariés se mêleraient. L'idée séduit plutôt les chefs d'entreprises interrogés par La Tribune, sous certaines conditions.