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Les organisations de producteurs agricoles sont-elles garantes d’un meilleur accès aux marchés agricoles ? Le cas du Costa Rica

Les organisations de producteurs agricoles sont souvent considérées comme un moyen de permettre un meilleur accès des producteurs aux marchés agricoles. Notre étude montre que cette affirmation n’est valable que dans le cas de filières présentant des caractéristiques techniques relativement complexes, nécessitant une coordination entre producteurs et opérateurs aval pour la commercialisation. Dans le cas de filières à caractéristiques techniques plus simples, la coordination par le marché permet un accès facile des petits producteurs. Dans les filières où les exigences des opérateurs aval sont élevées, on peut observer une exclusion de toute une frange de producteurs, même en présence d’organisations de producteurs agricoles. Nos résultats militent ainsi pour une attention accrue des pouvoirs publics aux formes collectives d’organisation et le développement de politiques publiques à même de faciliter l’accès des producteurs familiaux aux marchés agricoles.

Numéro de revue: 
316
Année de publication: 
2010
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PDF icon 316_085105.pdf315.29 Ko
Auteur(s): 
Guy Faure, Elodie Maître D’Hôtel et Jean-François le Coq

Dynamiques locales des organisations de producteurs cotonniers dans le département des Collines au Bénin

Au Bénin, depuis le début des années 90, la création des groupements villageois (GV) et des unions sous-préfectorales de producteurs (ancienne appellation des unions communales de producteurs, UCP) s’est généralisée notamment autour des activités de production et de commercialisation du coton-graine. Les GV ont pour missions d’assurer l’approvisionnement des membres en intrants, en équipements agricoles et autres facteurs de production, ainsi que l’organisation de la collecte primaire et l’écoulement de la production des membres, et de permettre à ces derniers l’accès au crédit. Mais les GV s’affirment également comme des acteurs déterminants dans la mise en place des biens collectifs au profit de la communauté locale. Les activités du GV mettent en jeu une relation de coopération entre les producteurs cotonniers. La législation béninoise confère à ces groupements ainsi qu’à leurs organisations faîtières un statut d’associations à caractère coopératif. Le dynamisme de ces organisations cotonnières de base a suscité l’organisation d’autres communautés et réseaux de producteurs.

Numéro de revue: 
316
Année de publication: 
2010
Auteur(s): 
Bernard Hounmènou

Transmission d’entreprises PME saines en Scop au regard de la relève de la direction : une étude exploratoire en France

Partant des recherches sur les transmissions d’entreprises familiales, nous nous interrogeons sur la pertinence de leurs conclusions dans le cas du passage d’une PME saine en société coopérative de production (Scop). L’accent est mis sur l’aspect humain du processus, qui implique autant le prédécesseur, ou cédant, et le futur dirigeant que les salariés. Nous appuyant sur les résultats d’une enquête auprès de dirigeants de coopérative concernés par leur propre relève et acteurs dans des processus de transmission en Scop, nous montrons qu’il faut nuancer l’importance des éléments explicatifs de la transition – place du deuil, rôle des étapes clés, rôle des salariés –, l’intégration du nouveau comme le désengagement de l’ancien étant facilités par rapport aux cas d’entreprises familiales classiques. A partir de l’expérience des successions au sein même des Scop, cette étude exploratoire a permis d’identifier des conditions de transformation d’une PME saine en Scop dans un contexte où les acteurs du mouvement coopératif se sont plus fortement mobilisés que par le passé pour ce mode de création.

Numéro de revue: 
316
Année de publication: 
2010
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PDF icon 316_058071.pdf269.31 Ko
Auteur(s): 
France Huntzinger et Thierry Jolivet

De la démocratie locale dans certaines banques coopératives

Cet article s’intéresse aux pratiques démocratiques des banques coopératives en prenant appui sur la description du déroulement de deux assemblées générales de caisses locales. Sans prétendre aucunement à la représentativité, l’étude de terrain permet cependant de mettre en exergue certaines difficultés à faire vivre dans les structures de très grande taille les grands principes coopératifs : la libre adhésion, l’égalité de vote, la libre participation à la gestion et l’absence de but lucratif des représentants élus. Elle permet aussi de souligner l’absence de débat sur la construction d’un projet alternatif au fonctionnement financier capitaliste.

Numéro de revue: 
316
Année de publication: 
2010
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PDF icon 316_041057.pdf277.3 Ko
Auteur(s): 
Gilles Caire

L’entrepreneuriat social: du marché public au public marché

D’inspiration nord-américaine, l’entrepreneuriat social est un mouvement mondial qui vient aujourd’hui bousculer le monde de l’économie sociale et solidaire (ESS) française. Avançant les idées d’ouverture, de finalité sociale, d’ambition de changement social, d’intérêt général,de changement d’échelle, l’entrepreneuriat social porté par le récent Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves) incite l’économie sociale à sortir d’une forme de routine et l’économie solidaire à mieux prendre la mesure des enjeux des évolutions économiques, politiques et sociales actuelles. La présente contribution vise à comprendre le cadre historique et théorique qui fonde l’entrepreneuriat social. L’étude des relations étroites entretenues entre le monde de la Bourse et la nouvelle philanthropie qui irrigue l’« entrepreneuriat social » à l’anglo-saxonne permet de situer les origines de l’entrepreneuriat social français. Les rapports à l’aspiration égalitaire, à la construction sociale des pratiques d’entreprise, au droit et aux statuts ou encore aux grandes entreprises interdisent de superposer les conceptions d’"économie sociale" et d’"entrepreneuriat social" telles qu’elles existent en France. L’article conclut sur les conditions qui permettent d’envisager entre elles un partenariat dans le respect de leurs spécificités.

 

Numéro de revue: 
316
Année de publication: 
2010
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PDF icon 316_018040.pdf359.03 Ko
Auteur(s): 
Jean-François Draperi