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Stratégies d’alliances et configurations des groupes coopératifs agricoles : les apports d’une analyse en termes de portefeuilles d’alliances

A partir d’une analyse des portefeuilles d’alliances horizontales d’une vingtaine de coopératives du Grand Ouest français, cet article a pour objectif d’analyser le rôle de ces pratiques dans le développement des coopératives et d’envisager les conséquences et les enjeux de cette « croissance contractuelle » sur l’évolution de la configuration des structures coopératives. Après avoir identifié cinq types de portefeuilles et constaté le rôle structurant des alliances dans le développement des coopératives, les auteurs proposent d’identifier quatre modèles de configurations émergentes qui permettent d’introduire une vision dynamique et stratégique des formes d’expansion des groupes coopératifs, là où les analyses classiques ne retiennent principalement que les aspects juridiques et financiers.

Numéro de revue: 
285
Année de publication: 
2002
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PDF icon 285_075089.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Guillouzo R. Perrot P. Ruffio P.

Principe démocratique et décision en coopérative

A partir d’entretiens semi-directifs réalisés auprès des présidents de dix-huit coopératives vinicoles de Gironde, auxquels il a été demandé de décrire et de juger le processus de décision en vigueur dans leur coopérative, cet article montre que le taux de participation des administrateurs (assimilé au fonctionnement démocratique de la coopérative) et l’existence d’un directeur salarié constituent les deux principaux facteurs déterminant l’organisation du processus de décision des coopératives. En dépit de statuts identiques, les coopératives usent du principe démocratique de manière très inégale. Si les administrateurs, conformément aux statuts de la coopération, prennent l’essentiel des décisions stratégiques (76 %), leur contribution à l’ensemble du processus de décision est nettement plus discrète et limitée à quelques membres du bureau. Cependant, une participation plus intense n’a que peu de répercussions sur les modalités de la prise de décision (délais, opposition, votes négatifs, circulation de l’information).

Numéro de revue: 
285
Année de publication: 
2002
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PDF icon 285_013026.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Couret F.

Le grand saut des organisations de producteurs agricoles africaine de la protection sous tutelle à la mondialisation

Dans le contexte de développement étatique qu’a connu l’Afrique subsaharienne des indépendances aux années 80, l’émergence du mouvement coopératif s’est réalisée sous contrôle de l’administration et les fonctions économiques officiellement reconnues et « dévolues » aux organisations de producteurs étaient strictement limitées. Parallèlement, les organisations locales prenaient en charge des actions sociales en s’efforçant de pallier la défaillance des pouvoirs publics. Avec la libéralisation économique et politique et le désengagement des Etats, les organisations de producteurs ont été confrontées brutalement à un nouvel environnement beaucoup plus concurrentiel et instable. Elles doivent cependant relever le défi du transfert de nombreuses fonctions économiques et faire face, dans le même temps, à des demandes sociales croissantes liées à la dégradation de nombreuses situations nationales. Les formes d’organisation de la période actuelle ne font pas référence à un modèle prédéfini, mais dépendent essentiellement des interactions entre les dynamiques propres aux organisations et les changements à l’oeuvre dans leur environnement économique, institutionnel et politique.

Numéro de revue: 
285
Année de publication: 
2002
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PDF icon 285_047062.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Bosc P.-M. Berthomé J. Losch B. Mercoiret M.-R.

Les coopératives vinicoles sont-elles encore des entreprises locales ? Etude des comportements spatiaux de sept coopératives vinicoles aquitaines

"L’article se propose d’étudier, au travers du cas de sept coopératives vinicoles aquitaines, les comportements spatiaux déployés par ces entreprises dans le cadre de leur fonctionnement. De l’analyse d’un ensemble de comportements (recrutement, choix des fournisseurs, démarche de commercialisation…), il ressort que certains d’entre eux sont déterritorialisés alors même que le fonctionnement des coopératives concernées se base sur un ancrage territorial fort. Cette déterritorialisation peut alors apparaître comme un facteur de remise en cause du rapport des coopératives à leur territoire ; or, elle renvoie au besoin de satisfaire des exigences économiques et en cela apparaît en réalité comme un moyen de mieux assurer la pérennité de la coopérative et de ses membres. Elle participe ainsi au renforcement des liens coopératives-territoire local, tout en traduisant des spécificités du territoire. En effet, la localisation d’une coopérative n’est pas sans effet sur le type de comportements qu’elle développe. "

Numéro de revue: 
285
Année de publication: 
2002
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PDF icon 285_027048.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Corade N.

Qualité et solidarité dans les coopératives viticoles : des enjeux communs en Afrique du Sud et en Languedoc

A l’échelle du globe, le secteur viticole est en pleine mutation. La mondialisation des marchés, l’augmentation de la production et l’évolution de la demande vers des vins de qualité conduisent les vignobles qui s’étaient spécialisés en vin de table à modifier en profondeur leurs systèmes techniques et leurs formes d’organisation. Cet article analyse comment les coopératives du Cap-Occidental, en Afrique du Sud, et du Languedoc, en France, qui dominent la production viticole dans les deux régions, s’adaptent à ces évolutions. Les coopératives sont vues comme des organisations cherchant à coordonner leurs environnements à la fois internes et externes pour anticiper et gérer les évolutions en cours à travers des innovations pouvant concerner plusieurs domaines. La comparaison des stratégies développées par les coopératives du Cap-Occidental et du Languedoc montre de quelle façon la « solidarité » émerge comme un facteur clé dans la transition vers des productions agricoles de qualité. Le statut coopératif peut néanmoins limiter la capacité d’adaptation des entreprises, ce qui amène à proposer un projet d’organisation renouvelé, basé sur un principe d’équité.

Numéro de revue: 
285
Année de publication: 
2002
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PDF icon 285_063074.pdf195.31 Ko
Auteur(s): 
Chiffoleau Y. Dreyfus F. Ewert J. Martin C. Touzard J.-M. Williams G.