Création d’une section tunisienne du Ciriec

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Le Centre international de recherche et d’information sur l’économie publique, sociale et coopérative (Ciriec) a récemment entrepris de créer une section en Tunisie à l’occasion d’un séminaire organisé le 29 octobre 2019 à Tunis avec l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT). Premier syndicat du pays, particulièrement bien implanté dans le secteur public, l’UGTT accompagne l’État, au sein d’un réseau, dans son choix stratégique de promouvoir l’économie sociale et solidaire (Voir R. Ben Abdallah, A. Béji-Bécheur et O. Zeribi, « Le rôle des réseaux d’acteurs dans la structuration du champ de l’ESS en Tunisie entre 2011 et 2016 », Recma n° 354, octobre 2019 ; F. Elachhab, « L’économie sociale en Tunisie, un potentiel troisième secteur ? », Recma n° 349, juillet 2018.), en restant à l’écoute des attentes de la société civile et en tenant compte de l’expertise des chercheurs. L’ESS a été reconnue par le contrat social signé en 2013 et, dans le plan de développement 2016-2020, elle figure en bonne place aux côtés de l’économie publique et du secteur privé ; depuis novembre 2018, il existe en Tunisie un ministre de l’Économie sociale et solidaire. L’essor de l’ESS se heurte toutefois à la faiblesse et à l’irrégularité des financements, majoritairement constitués de donations.
Le séminaire du 29 octobre portait sur les liens entre l’ESS et l’économie publique en Tunisie. Les échanges ont été soutenus entre les intervenants, les experts de l’UGTT et les membres du Ciriec, représentés par Rafael Chaves Avila et José Luis Monzon Campos (Espagne), Léopold Beaulieu (Québec), Bernard Thiry (Belgique) et Philippe Bance (Antilles). Les sujets évoqués – politiques publiques de l’ESS et cadres juridiques, délégation de services aux entreprises de l’ESS, politiques sectorielles (notamment agricoles) – ont permis de comparer le cas tunisien à d’autres expériences internationales. La création de cette première section africaine, qui vient s’ajouter à celles récemment créées au Mexique et au Costa Rica, porte désormais à seize le nombre des sections nationales du Ciriec et des membres collectifs adhérents, implantés majoritairement en Europe (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Portugal et Italie) et en Amérique latine (Argentine, Brésil, Colombie, Costa Rica, Mexique, Vénézuela, Équateur et Pérou). Le Ciriec est également présent, par le biais de sections nationales ou de membres collectifs, au Canada, en Turquie et au Japon.