Pays Basque: le REAS promeut les marchés sociaux comme alternative au capitalisme

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Entretien du Ripess avec Carlos Askunze, coordinnateur du REAS, le Réseau de l’Economie Alternative et Solidaire du Pays Basque a pour but de lutter contre la crise en créant des marchés sociaux où les organisations s’assemblent afin de créer une chaîne de production, de commercialisation et de consommation. Pour cela, ils comptent sur EHNE, la Banque Ethique Fiare ainsi que d'autres organisations.

Un projet que nous sommes en train de construire, et qui est essentiel, c’est la création de marchés sociaux. C’est notre projet phare. Il revient à créer une chaîne de production, de commercialisation et de consommation dans laquelle sont présents l’ensemble des services offerts par l'économie solidaire au sens large, non seulement ceux offerts par les membres du réseau. Tous les biens des coopératives sociales, des entreprises d’insertion, des secteurs du commerce équitable, de l'agro-écologie, de la finance éthique, etc. Il s’agit de créer une offre conjointe et partagé afin de favoriser les réseaux de commercialisation à partir de la diffusion, au moyen de canaux réels et virtuels. Il s'agit d'un projet clé, que nous animons et qui peut aboutir à un puissant réseau.

Est-ce qu’il a déjà démarré?

Non, nous sommes encore dans la phase d’étude des biens et des services qui seraient labelles s’ils sont bio, commerce équitable, la proximité, les associations du réseau de l'économie solidaire, un caractère social… Nous sommes en train de réaliser l'étude. Et puis on verra quel genre d'alliances peut-on bâtir avec d'autres acteurs dans cet espace commun avec REAS. Par exemple, il s’agirait d’un accord avec le réseau "Nekasarea" de EHNE Biscaye. Nous y attachons beaucoup d’importance. Nous sommes dans une société où il n’est pas envisageable de créer des marchés complètement en dehors du système capitaliste pur, mais nous pouvons créer par contre des réseaux alternatifs qui peuvent générer de l'activité économique. Il y a une masse sociale pour mettre cela en pratique.

Sur quelles estimations travaillez-vous?

Jusqu'à présent, nous avons cartographié et fait un suivi des organisations, des entreprises et des services qui pourraient être intégrés au marché social basque. Ce mois-ci, nous aurons une rencontre avec chacun d'eux, afin de savoir quel est la taille des services.

 De combien peut-on parler?

Entre 80 et 100, sans compter les autres qui ne sont pas proches du REAS, mais qui pourraient y être intégrés. Un autre débouché pour le secteur de l'économie solidaire, se retrouve dans ce qu’EHNE Biscaye a lancé comme la création de coopératives mixtes, qui comptent avec des fournisseurs, des producteurs et des consommateurs. La plus récente s’appelle Esnetik, mais d'autres sont attendues. Ils comptent également avec le soutien de la Banque Ethique Fiare.

Est-ce que le capitalisme ne laisse que cette alternative à l'économie solidaire?

Nous animons cette expérience non seulement parce que nous jugeons que le capitalisme ne nous laisse que cette alternative, mais parce que nous estimons que c'est une façon de faire de l'économie, de la production, du marketing, du financement et de la consommation d’une façon alternative au capitalisme. Pour nous, l’épanouissement personnel, l'environnement et une production adéquate sont des éléments qui se trouvent au-dessus du capital et l’exigence de maximisation du profit. Ainsi, en vertu de ces principes, nous offrons d'autres possibilités pour créer de l'emploi et des canaux de commercialisation qui privilégient la mise en valeur du facteur humain.

Lire l'intégralité de l'entretien sur le site du Ripess