Les banques coopératives sont-elles si différentes ?

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La chaire de recherche de Lyon-3 sur la valorisation des modèles mutualistes et coopératifs a présenté en novembre 2019 la première édition du « baromètre de la différence coopérative ». 2 318 personnes ont été interrogées sur huit critères censés permettre d’appréhender les spécificités du modèle coopératif : satisfaction de la clientèle, influence des clients sur les pratiques de l’entreprise, valeurs solidaires, orientations résultant d’une décision démocratique, contribution au développement territorial, qualité des services, tarifs et engagement sur le long terme.
Les résultats de cette enquête sur la perception par les clients d’une véritable différence des banques coopératives sont mitigés. Il apparaît d’abord que, globalement, les banques coopératives sont peu identifiées comme telles de façon spontanée, même si le Crédit coopératif, le Crédit mutuel et le Crédit agricole sortent du lot.
Les banques coopératives reçoivent une meilleure appréciation que les autres banques sur les dimensions de démocratie et de pouvoir du client (Crédit mutuel), de solidarité (Crédit mutuel, Crédit agricole, Banques populaires), d’orientation sur le long terme (Crédit mutuel et Banques populaires) et de service au client dans les territoires (Crédit mutuel, Crédit agricole). En revanche, sur la dimension « qualité des services », les banques coopératives ne se distinguent pas des autres, selon l’avis des consommateurs.