"Les associations d'environnement partenaires privilégiés des pouvoirs publics: un paradoxe qui dynamise la gestion de l'environnement" par Flahault Erika, Robic Paulette

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Erika Flahault (Espaces et Sociétés, UMR6590 – Agrocampus Ouest) et Paulette Robic (Lemna, Université de Nantes) ont publié en 2007 dans  L'économie sociale entre informel et formel. Paradoxes et innovations (Annie Dussuet, Jean-Marc Lauzanas ed.) "Les associations d'environnement partenaires privilégiés des pouvoirs publics : un paradoxe qui dynamise la gestion de l'environnement" aujourd'hui en libre accès.  

"Comme tous les mouvements sociaux, les associations d'environnement participent de l'expression et du traitement de problèmes d'intérêt général longtemps délaissés par le marché et les pouvoirs publics. L'histoire de la gestion institutionnelle de l'environnement en témoigne : depuis la prise en charge des accidents écologiques jusqu'à l'émergence des structures étatiques formelles et l'élaboration des politiques gouvernementales, les associations environnementales sont toujours présentes ; le plus souvent dans un rôle précurseur. En effet, ces dernières se développent dès la fin du 19ème siècle, tandis que les premières structures d'administration de l'environnement mises en place par l'État datent de 1963 avec la fondation des Parcs Nationaux. Il faut encore attendre 1971 pour qu'un Ministère de l'environnement voie le jour, non sans difficultés. La présentation de cette institution et de ses modes de fonctionnement fera l'objet de notre première partie. A travers l'exemple des Conservatoires régionaux d'espaces naturels, nous tenterons ensuite de mettre en lumière le processus par lequel les associations naturalistes ont contribué et contribuent à l'évolution de la gestion de l'environnement. Nous verrons comment le passage d'une gestion informelle de l'environnement à une gestion formelle permet cette évolution au fil du temps ; et en quoi cette formalisation peut être synonyme d'innovation, mais aussi de paradoxes qui eux-mêmes engendrent des innovations. Les Conservatoires constituent en effet un terrain fertile pour voir à l'œuvre ces phénomènes de passage de l'informel au formel, et les analyser. Après une rapide présentation des statuts, missions et modes de fonctionnement de ces structures associatives spécialisées dans la gestion de sites naturels, nous détaillerons le processus de formalisation à travers les différentes dimensions qu'elle a pu prendre dans l'histoire des Conservatoires et les paradoxes qu'elle y a suscités. Enfin, nous conclurons sur un examen des innovations sociales que ce processus a pu accompagner, voire provoquer, dans le cadre des Conservatoires, mais aussi plus largement des associations de nature et d'environnement."